L'article 16 qui fait beaucoup de bruit pour rien

Mon côté maso me pousse à écrire un deuxième billet sur la prostitution.
Pourquoi maso?
Parce que le premier m'a valu une salve d'injures.
C'est le prix à payer quand on donne son avis sur un sujet aussi crispant et qu'on a le malheur de ne pas être d'accord avec un certain courant féministe dit majoritaire.

 
Alors avant qu'on ne me fasse dire ce que je n'ai pas (encore) dit, je suis contre 98% de la prostitution. 

  • Contre parce qu'en temps que femme, cette activitĂ© dĂ©passe mon entendement.
  • Contre parce la plupart des prostituĂ©es vivent dans des conditions de merde, quand ce n'est pas directement dans la merde .
  • Contre parce qu'elle renvoie â une image crado de fantasmes souvent discutables.
  • Contre parce que les 3/4 des prostituĂ©s sont des femmes et que ce dĂ©sĂ©quilibre renvoie aussi Ă  une domination indĂ©niable des hommes sur les femmes.
  • Contre parce que la prostitution draine avec elle son lot de violences, de criminalitĂ©, de clandestinitĂ©, d'exploitation.
Mais.
Oui y'a un "mais".

 
Les 2% restants rassemblent des hommes et des femmes qui aiment le sexe, qui en vivent, et dans de bonnes conditions en plus. Ils ne sont pas sur des trottoirs, dans les bois ou dans des zones sordides.
Ils sont chez eux, dans leur appart', dans une chambre qu'ils ont louée pour la passe ou la nuit. Ils ont leurs "habitués", ils les connaissent. Ils sont même devenus intimes, bien au-delà du sexe.

 
Les débats autour de la loi portée par Najat Vallaud-Belkacem ne me passionnent pas.
 

En dépit de son remarquable discours à l'Assemblée, en dépit de son engagement sincère en faveur de la cause des femmes et d'une plus grande égalité entre les sexes, cet article 16 qui prévoit une pénalisation des clients ne me convainc absolument pas.
 
Je pense qu'il est illusoire de croire que la police aura les moyens humains et matériels de fliquer les clients.
Je pense que les prostitué-e-s se cacheront encore davantage, dans des recoins encore plus reculés, à l'abri des regards, dans des zones encore plus craignos où elles seront encore plus vulnérables.

 
Je pense que cette mesure est hypocrite. 
La prostitution reste autorisée mais les clients sont punis.

 

Une femme ou un homme peut vendre des services sexuels mais n'a pas le droit d'avoir des clients.
Imaginez la mĂŞme situation avec n'importe quel autre cas de figure bassement consumĂ©riste, et on marche sur la tĂŞte: 

  • on peut vendre des cigarettes mais on n'a pas le droit d'en acheter. 
  • on peut vendre des armes mais on n'a pas le droit de les acheter. 
  • on peut vendre des DVD zoophiles, mais on n'a pas le droit de les acheter. 
  • on peut vendre des actes sexuels mais on n'a pas le droit de les acheter.
Je pense que le Gouvernement prend le problème Ă  l'envers. Le Gouvernement veut, Ă  terme, interdire la prostitution. Admettons. Et imaginons. 
  1. Interdire la prostitution (mĂŞme si je suis convaincue que c'est totalement impossible) 
  2. Lutter vraiment contre les mafias, les rĂ©seaux, la traite, le trafic d'ĂŞtres humains. 
  3. Aider les femmes Ă  sortir de la prostitution en les accompagnant dans leur rĂ©insertion. 
  4. ProtĂ©ger les Ă©trangères en leur donnant la nationalitĂ© française et en les aidant Ă  sortir des griffes de leurs proxos. 
  5. PĂ©naliser les clients et Ă©ventuellement soigner ceux qui seraient des sociopathes tordus.
La pénalisation des clients doit arriver en fin de processus. Sinon comment justifier la pénalisation des clients alors que les "vendeurs", les "vendeuses" sont là, au bout de la rue, au bout du sentier, près de chez moi sur la N6 ou la D31?
 
Je crains malheureusement que cet article 16 ne fasse beaucoup de bruit pour rien.
Je pense qu'il ne changera rien.
Ou au contraire, je pense qu'il va dégrader encore plus les conditions de vie et de travail des prostitué-e-s.

 

Je pense que l'article 16 n'empĂŞchera pas les pires tordus d'"aller aux putes".
Je pense que l'article 16 n'empĂŞchera pas la prostitution.
Je pense que l'article 16 ne sert Ă  rien. Pas maintenant. Pas dans ces conditions.
 

Pas tant qu'on ne se sera pas donné les moyens de lutter vraiment contre toutes les horreurs drainées par une certaine prostitution: celle qui concerne 98% des prostitué-e-s.

Un peu de lecture.

Le billet de CrĂŞpe Georgette d'abord:
http://www.crepegeorgette.com/2013/11/30/la-reinsertion-des-prostituees-qui-cache-lexpulsion-massive-de-prostituees-sous-traite/ 

Mon premier billet sur le sujet:
http://libreaffichage.blogspot.fr/2013/10/feminisme-vs-prostitution-quel-debat.html?

http://www.ouvertures.net/prostitution-en-france-portrait-en-chiffres-et-en-lettres/

http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Prostitution

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/01/13/01016-20120113ARTFIG00766-40-a-42-millions-de-personnes-se-prostituent-dans-le-monde.php?page=&pagination=13

Billet traité depuis un iPhone.

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29 commentaires

  1. D'accord, ça ne changera rien rien.
    N’empĂŞche que ça me gène de n'entendre souvent dans les mĂ©dias que les 2% de prostituĂ©-es "volontaires". Ça arrange bien les cons des pĂ©titions.

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    1. On peut imaginer que celles et ceux qui se prostituent sous la contrainte ne peuvent pas ou n'ont pas le droit de prendre la parole publiquement...

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  2. « Contre parce qu'en temps que femme, cette activitĂ© dĂ©passe mon entendement. »

    Si on se met Ă  ĂŞtre contre tout ce qui dĂ©passe l'entendement des blogueurs, il ne va pas rester grand-chose d'autorisĂ©…

    Sinon, je suis désolé, mais s'il est une chose qui n'est absolument pas discutable, c'est bien les fantasmes.

    (Pas lu la suite car, la prostitution, je m'en contre-pignole Ă  deux mains.)

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    1. Si les fantasmes sont tordus et qu'on les réalise, ça peut devenir discutable non?

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  3. Une salve d'injures dis tu ! .....
    Bon , si tu changes l'ordre des lettres alors le mot "salve" peut devenir le mot "valse" ....
    Une valse d'injures ça devient rigollot .....
    Bon , je ne sais pas d'oĂą tu tiens tes chiffres lĂ  : 98% , 2% .....
    Bon , si je comprend bien tes raisonnements , les gens qui sont volontaires pour travailler le Dimanche ne sont pas de vrais volontaires car ils sont soumis à des pressions ...... Mais les 2% de prostituées volontaires sont de vraies volontaires ? ... Elles ne subiraient donc aucune pressions ? ....... Genre pressions économiques ou psychologiques ou inconscientes ? .......
    Je trouve cela bizarre qu'on ne puisse pas ĂŞtre volontaire pour travailler le Dimanche mais qu'on puisse l'ĂŞtre pour se prostituer ...... Et si on se prostitue le Dimanche alors peut on ĂŞtre volontaire ou non ? .....

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    1. J'aurais aussi pu Ă©crire 95 et 5% ou 99 et 1%... Bref, tu m'as compris.
      Mais mĂŞme si je suis contre le travail le dimanche dans l'absolu, je pourrais revoir mon jugement si les contrats de travail comportaient une clause de volontariat.
      Et je reste convaincue qu'une infime minorité de prostitué-e-s l'est librement.

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    2. Et ces gens lĂ , mĂŞme s'ils ressentent ce "volontariat" ne sont pas bien dans leur tĂŞte : le corps humain n'est pas Ă  vendre, qu'il nous appartient ou non.

      J'avais votre avis juste avant cette loi.
      J'avais votre avis juste avant de connaitre des gens proches ayant plongé dans ce milieu.
      Je me suis enfin rendu compte que j'Ă©tais un monstre.
      J'espère qu'un jour vous aurez l'opportunité de vous en apercevoir.

      Car j'apprécie énormément votre position et votre avis qui était le mien il y a peu : aujourd'hui je ne me permet plus de faire le corrolaire de la prostitution avec l'alcool et autres problèmes similaires.

      C'est bien l'inaction des gens de bien qui permet à la prostitution d'exister, maintenant c'est fini pour moi (je ne suis pourtant jamais allé aux p...) d'être tolérant avec ce problème.
      Stéphanie a bien raison : 95% sont un taux suffisant et meme si c'était 20%, on devrait tout faire pour être un pays novateur sur la prostitution, c'est pourquoi je soutiens à 200% Me la ministre.

      Le corps humain n'est pas Ă  vendre, mĂŞme si c'est le sien.
      Je vous invite Ă  remettre en cause votre avis sur le travail du sexe, c'est vraiment un bon conseil, vraiment une question Ă  travailler chez vous.

      Merci pour votre blog

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    3. Merci pour vos conseils.
      Et de rien pour le blog.
      Mais.
      Mais je ne défends pas la prostitution. Et dans un précédent billet, je disais qu'idéalement, j'aimerais un monde sans prostitution.
      Ce que je dis surtout ici, c'est que cette mesure doit arriver en fin de processus et pas maintenant, pas comme ça.

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    4. Bonjour Elodie,
      Je vous remercie d'avoir prit le temps de me répondre, j'ai donc prit le temps d'aller lire votre premier article.
      L'on a tendance à réagir un peu fort sur le net et je dirai même plus, lâcher sa bile sans se poser de question et je réalise que j'ai encore une fois pas respecter un minimum de retenue (et pourtant vous avez commencé votre article là dessus).
      Je suis content d'avoir découvert il y a quelques semaines votre blog, je vous félicite pour la qualité de votre écriture et de son contenu : vous avez un nouveau follower ! Ca se fête :p

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  4. je suis ne fois de plus d'accord avec toi
    On prend le Pb à l'envers . de la bonne volonté mais .. y a t'il eu concertation

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  5. Comme je n'ai pas envie de me faire allumer par les "féministes" atteintes du syndrôme de Gilles de la Tourette, juste trois questions :
    1) pourquoi ils n'étaient qu'entre 20 et 30 donneurs de leçon dans l'hémicycle (cette loi n'est elle pas censée être primordiale ?) ?
    2) pourquoi alors les sites internet de proxénétisme ne sont ni interdits, ni filtrés ?
    3) les "putains de la République" (Devierjoncourt dixit) continueront à payer des pompes à 10000 euros à leurs clients, en toute quiétude : j'attends de voir les forces de l'ordre aller vérifier dans les appartements cossus si la braguette ouverte l'a été par amour sentimental ou par amour financier ; comment cela se passera-t-il alors ?
    Je ne reviens même pas sur ces féministes qui considèrent que la femme de chambre de New York n'a, en fait, vécu qu'un grand moment de chance avec DSK...

    Je constate également que le vente de drogue est strictement interdite ; on voit le résultat...
    Après la première guerre mondiale, la vente d'alcool a été strictement interdite aux USA, avec pour résultat une explosion du nombre de mafieux et d'actes ultra-violents.
    Donc, à toutes ces féministes du 16è, vous croyez que vos conjoints ne trouveront pas comment bagateller ailleurs ?
    Toujours les mĂŞmes qui proposent des "solutions" en s'en prenant par le mauvais bout... oupssss....

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    1. Des féministes qui ont dit que la femme de chambre avait eu de la chance? Vraiment?
      J'ai des doutes lĂ  quand mĂŞme...

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    2. Sophie de Menthon, qui répète à l'envie qu'elle est féministe, membre du CESE (!!!) à propos de Nafissatou Diallo !
      http://www.grazia.fr/societe/news/derapage-de-sophie-de-menthon-sur-nafissatou-diallo-528938
      (un lien parmi d'autres...)

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    3. Ou alors ce lien, plus incisif :
      http://leplus.nouvelobs.com/contribution/769818-le-conte-de-fees-de-nafissatou-diallo-sophie-de-menthon-n-a-pas-derape-sur-rmc.html

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    4. Pas vraiment entendu, alors, ces féministes bobos s'opposer à l'une des leurs... Ni même Najat V.B...
      Les seules que j'ai entendu, à mon petit niveau, ne sont pas les invitées des journalistes pour donner leur avis. elles sont de celles qui pensent qu'il y a des "combats" bien plus importants que de se mobiliser pour la suppression du terme "mademoiselle" sur les documents administratifs. Elles sont de celles qui se battent, elles, par exemple pour les femmes, mères isolées, vraiment dans la mouise. Ou qui se battent en faveur de ces prostituées qui tentent de s'en sortir mais que l'on stigmatise, même indirectement, avec des lois bancales au possible !

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    5. Ah ah Sophie de Menthon, c'te blague!
      Mais on peut être féministe et se battre à la fois pour la suppression du terme mademoiselle, les femmes dans la merde, la réinsertion des prostituées et Nafissatou Diallo.
      L'un n'empĂŞche pas l'autre.
      Mais Sophie de Menthon, c'te blague!

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  6. Oui ! je suis d'accord .... Les lois ne servent Ă  rien ! .....
    La seule loi réaliste c'est la loi du plus fort ......
    Les autres lois ne servent qu'à protéger les faibles de la loi du plus fort .....
    Laissons jouer la séléction naturelle au maximum et la société s'auto régulera très bien ainsi car ceux qui sont faibles mais qui voudront survivre se soumettront naturellement aux plus forts et la société s'auto organisera en une pyramide bien ordonnée .....
    Seule la loi du plus fort peut résoudre tous nos problèmes par une mise en ordre naturelle : un ordre implacable qui ne connait pas la pitié , la faiblesse , la morale et autres stupidités bonnes pour les hygiénistes sociaux petits bourgeois .....
    Un seul royaume . Un seule peuple . Un seul chef . Telle est la seule loi qui devrait prévaloir ! .......

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  7. Je suis tout à fait pour cette loi, c'est un faux problème de dire qu'elle est inutile car elle va pénaliser quelques personnes. Les lois sont quand même conçues pour protéger le plus grand nombre, les personnes les plus fragilisées, ce que sont la majorité des personnes prostituées comme vous le dîtes vous-même. Quand aux escorts et aux "traditionnelles" priviligié-es, elles-ils conserveront leurs habitués qui se montreront sans doute juste plus discrets. Ceux que ça embêtera, ce seront les macs qui vont voir leur chiffre d'affaire baisser et les clients qui, sous peine d'être dénoncés et sanctionnés, devront se tenir à carreau. Vous savez les pervers ne sont pas des créatures dominées par leurs pulsions, ils obtempèrent toujours lorsqu'ils risquent de tomber sous le coup de la loi. C'est le sentiment de toute-puissance, la certitude de ne pas avoir de comptes à rendre parce qu'une prostituée est considérée comme un défouloir sans âme qui fait commettre à certains des actes atroces. La loi est là pour tracer la limite et dire que l'on ne peut utiliser la personne d'autrui à des fins qui nuiront à sa santé et à sa dignité. Qu'elle soit consentante ou non.

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    1. Oui , ce concept de consentement est une farce atroce .....
      Le cheval mené à l'abattoir est consentant c'est une évidence puisqu'il pourrait facilement se révolter et tuer ou blesser le paysans qui le pousse dans le fourgon à béstiaux ...... Mais il est bien dressé depuis son plus jeune âge ....... Dressé ! ça se dresse les putes ? ..... Mais oui ça se dresse comme on dresse le bétail à la soumission et alors elles sont consententes et les michetons ont bonne conscience ..... Car c'est important la "bonne conscience" du micheton qui va aux putes parce que la mauvaise conscience empêche de bander ....... Alors , n'en déplaise à celles et ceux qui veulent ridiculiser la loi sur l'abolition en prétendant qu'il ne s'agit que d'une loi d'ordre moral , il me semble que les réglementaristes defendent avec beaucoup d'acharnement l'ordre établi du pouvoir dominant et l'ordre établi de la morale hypocrite paternaliste qui domine le monde depuis des millénaires .......
      Mais bien sûr cette loi n'est pas parfaite ? .........
      Alors , puisque nous ne pouvons pas être parfaits , ne faisons rien ! Ce sera tellement mieux ....... Et laissons la loi du plus fort régenter la société ......

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    2. Ismène, je dis qu'on prend le problème à l'envers et que c'est ubuesque de punir les clients d'une activité légale en France.
      Cette mesure aurait du arriver en fin de processus et je reste convaincue que cette mesure va pousser encore davantage les prostituées dans la précarité et la clandestinité. J'imagine mal leur mac sordide leur dire: "ma pauvre petite chérie, ce n'est pas grave si tu n'as pas eu de clients aujourd'hui". Non. Il lui dira qu'elle a qu'à être plus maligne, se planquer davantage pour ramener encore plus de pognon.
      Et tout ça après l'avoir sans aucun punie.
      C'est ubuesque et dangereux.

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  8. Je trouve ce post ironique par rapport au précédent. Avec tes arguments, on pourrait donc totalement autoriser le travail le dimanche pour tous (puisque le consentement de quelques uns suffirait à établir une règle). A l'exception notable de crêpe georgette, jusqu'ici rous ceux qui hurlent à la liberté des femmes de se prostituer en arguant le plaisir de quelques unes sont les mêmes qui hurlent contre le voile en surinterpretant ou inventant des lois qui n'existent pas (type signe ostentatoire religieux) mais qui sont contre la loi regentant la societe pour la prostitution. C'est assez savoureux.

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    1. Mon billet sur le travail le dimanche ne portait que sur les salariés. Or le salariat prostitué, si je ne m'abuse, c'est quand il y a réseau et proxo.
      On ne parle pas tout Ă  fait de la mĂŞme chose.

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    2. C'est le même type de raisonnement les mêmes qui plaident pour qu'on considère la prostitution comme normale diront le contraire pour le code du travail, le chōmage, les roms, le voile, les djeunes qui trainent, la delinquance, leurs filles, la drogue, la delocalisation, la recidive, les contrefaçons. Tellement normale qu'elle a un statut si particulier!

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    3. Sauf que je n'ai jamais dit que la prostitution Ă©tait normale.

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