Faire tomber les barrières de genre dans les carrières scientifiques et technologiques
- 27.6.12
- Par Elodie Jauneau
- 11 Commentaires
Il y a deux jours, je publiais sur ce blog un billet qui dénonçait le sexisme de la dernière campagne de la Commission Européenne en faveur du recrutement des femmes dans les carrières de la recherche et de l'innovation.
Loin d'être passé inaperçu, il s'est placé - en moins de 2 jours - en pôle position des articles les plus lus ce mois-ci sur ce blog.... Générant des visites et des commentaires plus ou moins avisés, Didier Goux me faisant l'honneur de remplir (au-delà de mes espérances) son rôle de troll.
Mais passons, là n'est pas la question.
Hier, Bembelly me tweete un article en écho à mon fameux billet.
Extrait du Wall Street Journal, celui-ci fait la promotion d'un programme estival intitulé "Girls who Code" et qui vise à promouvoir plus ou moins la même chose que la Commission Européenne.
Donc si le fond est plus ou moins le même, il n'en est pas de même pour la forme qui n'a absolument rien avoir avec le grand déballage sexiste de la campagne de la CE.
Ici, pas de gloss, pas de paillettes, pas de bombasses en minijupe.
Enfin, l'objectif affiché par le programme est de mettre un terme aux inégalités de genre dans les secteurs de l’ingénierie et de la technologie.
La Commission Européenne ferait bien de s'en inspirer...
11 commentaires
Attention, Didier Goux arrive...
RépondreSupprimerBobiyé!
Tous-tes aux abris!
SupprimerChuis là !!!
RépondreSupprimerBon, campagne différente peut-être, mais enfin, ils n'ont pas choisi une mocheté non plus, hein ! Moi, personnellement, la petite brune, là, si j'étais moins vieux et moins marié…
Aaaaah... Avec des "si"...
SupprimerIntéressant, cela ne m'étonne pas de Bembelly.
RépondreSupprimerMais juste pour te dire:
Les copines de ma fille: une veut devenir styliste, l'autre hôtesse d'accueil en hôtellerie, l'autre vétérinaire, et les dernières ne savent pas...
Avec des ambitions de ce calibre, les deux premières finiront probablement putes.
SupprimerRosaelle: La question n'est pas de savoir ce qu'elles veulent faire mais comment on leur présente la carrière en question.
SupprimerDidier Goux: z'avez l'air bien renseigné !
Dans celles qui ne savent pas, c'est possible qu'un petit coup de pouce peuvent les influencer, oui.
SupprimerDidier:Peut-être qu'elles finiront femmes de réactionnaires ronchons, on ne sait jamais...
L'un n'empêche sûrement pas l'autre : j'ai beaucoup aimé les putes, dans ma oisive jeunesse…
SupprimerJe vais essayer de ne pas abaisser le niveau, désolé par avance... je me souviens d'une campagne de recrutement de la mairie de NY. on y voyait une dame noire pas toute jeune, plutôt rondelette, en bleu de travail, avec un sourire sérieux, et ce slogan: "we're looking for a few good women". J'avais trouvé ça honnête et efficace, un brin provocateur dans la volonté de coller davantage au réel qu'au politiquement correct. eh oui, aux USA, aussi...
RépondreSupprimerEt oui. Et merci de rehausser le niveau!!! C'est marrant: cette campagne dont tu parles, ça me fait penser à Rosie The Riveter, de Norman Rockwell...
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