A l'Assemblée Nationale comme sur les blogs, l'heure est au bilan du sarkozysme.
Certains le dénoncent, d'autres sont nostalgiques.
Et le gouvernement quant à lui tient les promesses de campagne de François Hollande en abrogeant plusieurs lois et autres décrets mis en place sous Nicolas Sarkozy.
Ça a beau être les vacances en ce moment - et quoi qu'en dise Nicolas (pas Sarkozy hein...), tous-tes les blogueurs-es "gauchistes" ne sont pas barré-e-s aux quatre coins du monde ou de la France (smiley, toussa) - on peut quand même parler des profs même si toutes ces feignasses sont à coups sûr barré-e-s.
C'est bien connu, ils ont tellement de vacances et bossent tellement peu qu'ils n'ont que ça à faire de partir dès que la cloche a sonné début juillet.
J'aime abuser des clichés, surtout quand ils ne sont pas de moi, mais qu'ils sont le résultat d'une politique méprisante à l'égard des profs et qui a duré bien plus longtemps que le seul quinquennat de Nicolas Sarkozy.
La rentrée c'est dans moins de deux mois.
On a le temps de voir venir me direz-vous.
Certes.
Mais, bon nombre de parents feront moins les malins quand on leur annoncera début septembre que leurs bambins n'auront pas de prof en anglais, en maths ou en français.
D'ici à ce qu'on nous dise que c'est la faute de François Hollande qui n'aura pas tenu ses promesses d'augmenter le nombre de postes dans l’Éducation Nationale, y'a pas des kilomètres.
Mais voilà, le problème est ailleurs.
En cassant la fonction publique et en mettant en place la masterisation des concours de l'enseignement, Nicolas Sarkozy a dégoutté les étudiant-e-s du métier d'enseignant.
Avant la masterisation, ça se passait comme ça:
- On obtenait sa licence.
- On s'inscrivait à l'IUFM pour une année de préparation au concours du CAPES.
- On passait son concours au printemps.
- On le réussissait (ou pas) en été.
- On était prof stagiaire à la rentrée suivante (rémunéré environ aux 3/4 de son futur salaire) pour être titularisé un an plus tard.
Moralité: Bac+3 + 1 an de concours + 1 an de stage rémunéré = poste de prof titulaire au bout de 5 ans.
Après la masterisation, c'est devenu ça:
- On obtient sa licence (Bac + 3)
- On s'inscrit en Master Enseignement (Bac + 2)
- On passe le concours pendant le master
- On est prof au bout de 5 ans sans avoir jamais été payé.
Moralité: Bac+5 sans une tune avant d'être prof.
Ça coûte moins cher à l’État, ça supprime les IUFM, ça oblige les facs à former les futurs enseignants, ça retarde d'un an l'entrée dans la vie active et rémunérée des jeunes profs, qui n'ont plus de stage et sont alors lâchés sans aucune formation didactique dans une classe.
Sans parler de celles et ceux qui ont l'immense privilège de faire partie de la nébuleuse des "reçus-collés": qui ont validé leur master Enseignement mais qui ont foiré leur concours. Ils sont donc Bac+5 mais sans aucune autre formation diplômante que le métier d'enseignant.
Reste pour eux plusieurs alternatives:
- Répondre présent pour combler un poste vacant à la dernière minute, faire le job d'un prof sans en avoir les compétences officielles puisqu'ils ont foiré le concours
- Recommencer à zéro le master Enseignement
- Lâcher l'affaire et se réinscrire en master Recherche
- Lâcher complètement l'affaire et se réorienter
Voilà - entre autre - pourquoi j'ai fait grève avec bon nombre de camarades universitaires en 2009, assumant pleinement de n'avoir dispensé aucun cours pendant 14 semaines, alors que j'étais moi-même enseignante précaire à l'université.
Résultat de la politique de Nicolas Sarkozy (le nom remplacement d'un fonctionnaire sur deux + la mastérisation): le nombre de candidats au concours à chuté. Particulièrement en maths, lettres et anglais.
En même temps, c'est pas étonnant.
Faut quand même être sacrément motivé pour suivre le nouveau cursus proposé par l'ancien gouvernement. Il ne faut pas non-plus oublier que le CAPES est un concours de recrutement (nombre de reçus = nombre de postes mis au concours) et que le faible taux de réussite (entre 20 et 30% seulement) est assez décourageant pour s'engager dans cette voie.
Cette politique a été tellement désastreuse que lorsqu'il faut combler un poste vacant en début ou en cours d'année, on se retrouve à faire appel à des gens qui n'ont parfois pas reçu la formation pour être enseignant.
Il n'y a qu'à se rendre sur le site de Pôle Emploi pour apprécier le nombre d'offres pour être prof en secondaire.
Et tout ça, sans parler de celles et ceux qui se sont inscrit-e-s aux concours entre 2009 et 2011 et qui se sont donc retrouvé le cul entre deux chaises. Les deux chaises étant l'ancien cursus classique et la nouvelle mastérisation. La réforme et sa mise en place ayant été extrêmement périlleuses, ils-elles sont nombreux-ses à avoir abandonné en cours de route.
Aucun doute alors que c'est bien "la réforme de 2010 sur la formation des
enseignants qui est en cause: désormais, les profs sont recrutés à bac+5.
Or, il y a 300.000 étudiants de moins en master qu'en licence" (source).
Et au dernier concours du CAPES, on se retrouve donc avec:
- 131 postes non pourvus en anglais, soit 17 %
- 652 admis pour 950 postes offerts en maths, soit un poste sur trois non pourvu
- 75 admis pour 170 postes proposés en lettres, soit 56 % des postes non pourvus
Voilà comment Nicolas Sarkozy et toute sa bande on saccagé le métier d'enseignant.
39 commentaires
Il vous manque donc tellement, Sarkozy, que vous en parliez encore et encore ?
RépondreSupprimerEst-ce que c'est de la faute à Sarkozy si les postes de CAPES ne sont pas pourvus ?
Indirectement, oui, si vous voulez, mais alors quand le pourcentage de reçus au bac était faiblard sous Mitterrand, est-ce que c'était la faute à Mitterrand ? La faute du gouvernement d'avant ?
Là, si l'année prochaine, l'année suivante et les deux années d'après (ça doit faire cinq, si mon compte est bon) le niveau a encore baissé au CAPES, est-ce que ce sera la faute de Hollande ? Non ?
Non il ne manque pas. Seulement je me mesure aujourd'hui les conséquences de la masterisation qui a entraîné une baisse du nombre de candidats, entraînant par conséquent une baisse du nombre de postes pourvus.
SupprimerIl n'est pas question du niveau (le niveau de ces concours est très élevé, bien plus élevé que ce que les futurs profs auront à enseigner) mais du nombre de candidats au concours.
En revanche, si le gouvernement ne parvient pas à résorber ce problème, croyez-bien que je le dénoncerai tout pareil, dans un an, deux an ou même dans 5.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerSuzanne, la ferme!
SupprimerPardon toussa, mais bon, fallait...
Haaaan!
SupprimerBembelly, pourquoi ?
SupprimerBah oui pourquoi?
SupprimerMais si c'est lié au niveau des candidats, bien plus qu'à leur nombre...ce n'est pas faute de candidats que les postes ne sont pas pourvus, c'est parce que leur niveau est trop bas pour les rendre admissibles.
RépondreSupprimerIl est vrai que le nombre de candidats n'est pas extraordinaire non plus parce que les conditions d'enseignement se sont tellement dégradées (pas seulement à cause de la droite, mais elle n'y est pas non plus étrangère) qu'il y a de moins en moins de postulants.
Il y a eu des années, où il y avait encore bien moins de candidats, car le CAPES est un concours difficile qui décourage d'avance.
Certes. Mais en rendant les concours accessibles en niveau master et non plus en niveau licence, la baisse du nombre de candidats est inévitable puisqu'il y a bien moins d'étudiants en master qu'en licence.
SupprimerDonc je ne crois pas à la baisse du niveau des candidats (on ne se lance pas dans un tel concours sans un certain niveau).
Et je pense vraiment que les deux derniers gouvernements n'ont rien fait pour réformer judicieusement les concours (à commencer par le niveau d'exigence de connaissances qui est sans commune mesure avec ce que les profs auront réellement à enseigner).
La masterisation a seulement fini d'achever la casse de la formation et du métier.
"Et je pense vraiment que les deux derniers gouvernements n'ont rien fait pour réformer judicieusement les concours (à commencer par le niveau d'exigence de connaissances qui est sans commune mesure avec ce que les profs auront réellement à enseigner).
RépondreSupprimerLa masterisation a seulement fini d'achever la casse de la formation et du métier."
Oui, finalement vous avez raison.
(un concours comme les tests qu'on fait passer aux futurs astronautes basé sur l'examen du système nerveux et la résistance psychologique des candidats au professorat serait déjà une première étape)
Finalement, nous sommes donc d'accord. au moins sur le fond apparemment :-)
SupprimerEuh,Eloooody, suite à la remarque de Bembelly, faut-il que je la "ferme et toussa" ou pouvons-nous encore discuter ?
SupprimerAh ben non dis-donc il manquerait plus que ça!!! Parle donc!
Supprimerben, j'aimerais qu'il réponde s'il en est capable. Bizarre, cette agressivité gratuite. Je ne m'habituerai jamais aux réactions primaires et brutales de gens qui ont l'air d'avoir du mal à communiquer sans recourir à l'insulte. Etrange: je n'ai jamais discuté avec lui. Son premier message effacé était "ta gueule". Pourquoi "fallait" ? Bref.
Supprimer"En revanche, si le gouvernement ne parvient pas à résorber ce problème, croyez-bien que je le dénoncerai tout pareil, dans un an, deux an ou même dans 5."
Là, je trouve que c'est beaucoup demander au gouvernement, en cinq ans.
Bon et bien je le laisse répondre hein... Je ne vais pas parler à sa place.
SupprimerMon dernier com était un peu expéditif c'est vrai et tu (on se dit "tu" hein?) as raison. Ce que je voulais dire, c'est que si le gouvernement ne propose rien ou reste passif et spectateur face au problème, je le dénoncerai tout pareil.
Que pourrait proposer le gouvernement ?
SupprimerIl ne réhaussera pas le niveau des candidats actuels.
Abaisser le niveau du CAPES ? C'est déjà fait en mathématiques.
Citation
interview du président du jury du CAPES maths
"Le CAPES 2012 de mathématiques est le moins sélectif de toute l'histoire du CAPES de mathématiques, a-t-il estimé. Le jury est obligé, par la force des choses, d'adapter ses exigences dans un souci de pourvoir les postes". Près de la moitié des candidats ont été admis cette année, contre 13 % environ en 1999. "Il est beaucoup plus facile de l'obtenir aujourd'hui qu'il y a dix ans", a reconnu Xavier Sorbe.
Pour l'instant, il n'est pas question de réduire les exigences pour les langues et les lettres classiques.
Mais que faire maintenant, avec les élèves qu'on a, et les candidats au professorat qu'on a ?
Les vacataires de pôle emploi qui bouchent les trous de plus en plus gros, c'est une catastrophe. 60 000 postes de plus, si ce sont des postes de vacataires, ce n'est pas une solution. L'image du professeur va en prendre un sacré coup.
Franchement, nous sommes d'accord. Et si j'avais la solution je serais au gouvernement!
SupprimerEn ce qui concerne le niveau du concours en lui-même, je vais parler de ce que je connais: l'histoire-géo. Le programme de préparation des questions soumises au concours est tout simplement complètement hallucinant et plus de la moitié de ce qu'on doit réviser ne sera jamais enseigné. A tel point que plus de la moitié des candidats obtient ce concours en 2 ans au moins.
Pour ma part, je suis un peu contre les concours d'une manière générale.
Pourquoi pas une évaluation en fin de Licence pour celles et ceux qui souhaitent préparer un Master Enseignement? Et pourquoi pas remplacer le concours par un contrôle continu de connaissances et de didactique? cela permettrait aux candidats:
1) de savoir s'ils ont le niveau et les compétences pour être prof
2) de se réorienter en cours de formations (soit la possibilité de le faire au moins
fois puisque le master comporte 4 semestres)
Ce qui permettrait d'écrémer, d'augmenter le taux de réussite au concours, de ne pas décourager les candidats...etc.
Mais bon, tout ça c'est des discussions de comptoirs un peu...
Car avant qu'on accepte de "toucher" ou de "supprimer" les concours, l'eau va couler sous les ponts...
"une évaluation en fin de Licence pour celles et ceux qui souhaitent préparer un Master Enseignement? "
Supprimerça, c'est une EXCELLENTE idée, à mon avis. Je ne suis pas contre les concours s'ils sont en adéquation avec le poste à occuper, mais une évaluation en fin de licence pour les aspirants enseignants, oui.
Ou un concours, type l'ancien concours de l'école normale d'instituteurs, qui ouvrirait le droit au financement de la suite de ses études pour peu qu'elles soient complétées par des stages en milieu scolaire et soumises à une obligation de travailler dans le service public. On peut rêver, non ?
Oui c'est ça: rêvons...
SupprimerSauf que les concours c'est vraiment trop élitiste et il me semble que décider si oui ou non quelqu'un est fait pour tel ou tel métier juste en l'évaluant sur 3-4 jours, ce n'est pas représentatif de son aptitude. D'où le "contrôle" continu.
Oui, un concours est élitiste.
SupprimerMais il est juste, puisque anonyme et indépendant des facs d'origine du candidat, ce que ne serait pas le contrôle continu.
Et nos enfants méritent l'élite. Yeah.
Mouais... un contrôle continu peut être anonyme sans problème. Question d'organisation
SupprimerTu pointes du doigt aussi le problème de la suppression des étudiants employés comme surveillants, animateurs, professeurs remplaçant...
RépondreSupprimerMaintenant on a du n'importe quoi: le retour du bon surgé incapable, payé une misère, entre 45 et 55 ans, que du bonheur pour nos bambins...
Par contre, les professeurs non titulaires recrutés par l'établissement ne sont pas forcément mauvais, non?
Je pense que l'enseignement est surtout une envie de transmettre un savoir, un amour des gosses que ni un diplôme ni un master ne peuvent vraiment garantir.
Autant je pense qu'on ne peut pas confier nos gosses à n'importe qui, autant je pense que l'enseignement se doit d'abord d'être un sacerdoce.
Pas évident!
Car les profs ne sont pas responsables de tout, bien entendu
Nous sommes d'accord et loin de moi l'idée de dire que tous les profs contractuels sont mauvais. Au contraire, il y en a de très bons... mais qui sont dans la précarité. A moins qu'ils réussissent à renouveler leur contrat tous les ans et qu'au bout de 5 ans, il puissent passer le concours en interne.
SupprimerMais sinon, on trouve de tout comme partout hélas et c'est comme ça que mon neveu (9 ans) s'est retrouvé avec une instit remplaçante fraîchement diplômée en licence de français mais qui venait du Pôle emploi, sans aucun formation didactique.
Idem pour le plus grand dont le remplaçant de français (6ème) sortait lui aussi du Pôle emploi, avait une 40taine d'année et n'avait jamais enseigné de sa vie.
Inutile de te dire que dans ces deux cas-là, la "vocation"...euh...comment dire...
j'ai eu ça aussi, oui!
SupprimerLa masterisation à aussi été faite car bon nombres de profs demandaient un niveau supérieur de bac + 5 afin d'avoir un meilleur salaire, on a connu ça aussi avec les sages femmes qui ont voulu un niveau supérieur et qui du coup ont eu droit à être recrute après la première année de médecine et qui a produit lesnmeme effet de moins en moins de sage femme
RépondreSupprimerAh mais non! Sauf erreur de ma part, ils gagnent exactement la même chose que pendant l'ancienne année de titularisation! Sauf qu'entre temps ils ont perdu l'année de stage.
SupprimerLe point de vue de Catherine Kintzler "qui veut encore être professeur ?
RépondreSupprimerPardon, c'est sur le blog de C.Kintzler, mais c'est un texte de Marian Balastre" CAPES : inquiétante raréfaction des candidats. "
Supprimerextrait:
"Alors que partout on prétendait que la baisse du nombre de candidats aux CAPES externes entre 2010 et 2011 (de 22 074 à 12 491) était liée à la mastérisation, les nouveaux candidats devant passer une année universitaire de plus pour accéder au concours (BAC + 5), le niveau du nombre des candidats présents aux épreuves du concours ne s'est pas vraiment rétabli, puisque de 2011 à 2012, il est passé de 12 491 à 12 940... une augmentation dérisoire qui dément totalement l'hypothèse d'une baisse uniquement due à la mise en place du calendrier de la mastérisation, et qui aurait donc dû être enrayée en 2012 (nous aurions dû même assister à une remontée importante puisqu'au nombre de candidats qui n'ont pas pu se présenter en 2011, s'ajoutait celui des nouveaux candidats en âge de passer le concours, on pouvait donc s'attendre à plus de 22 000 candidats en 2012). Au contraire, la mastérisation a manifestement accentué la raréfaction, ou la "fuite des cerveaux" vers d'autres débouchés et l'abandon de la filière enseignante. Pour rappel, il y avait, en 2004, 37 538 candidats présents au CAPES externe, ce qui constitue à peu près une division par trois du vivier en 8 ans seulement, alors même que le nombre d'élèves du secondaire augmente à cause du "baby-boom" des années 2000."
Hé Suzanne!
SupprimerJe m'excuse pour mon précédent commentaire.
Et, je ne partage pas ton avis. C'est fait.
Bembelly
SupprimerOk
En guise de pénitence:
http://merle-moqueur.blogspot.fr/2010/03/je-suis-ton-ennemi-politique.html
Pourquoi ne pas être content que le concours soit plus dur...
RépondreSupprimerafin que les professeurs soient meilleurs....et plus motivés..
la sélection si elle effraie les professeurs démontre qu'ils ne semblent pas vraiment être motivés...
d'autre part.la formation comprends très peu d'apprentissage sur les différentes méthodes pédagogiques..ce qui est en soit une énorme lacune...quant' on fait une formation pour être Professeurs... Les enfants qui vont à l'école..manquent d'ouverture et de curiosité d'esprit qui sont développés par les méthodes Freynet, Montessory, Coussinet..regardez l'école expérimental la source à Meudon Bellevue
En tous les cas,personnellement, je préfère que les professeurs fassent partis de l'élite pour le plus grand bénéfice de nous enfants
et pourquoi demander que la formation soit payante.....même si elle l'était auparavant..pourquoi garder cette avantage que les autres formations n'ont pas..encore une manière de ne garder que ceux qui serraient réellement motivés pour ce Métier
En France , en effet beaucoup de professeurs le faisaient aussi voir surtout pour ce genre d'avantage..facilité et financement des études..je connais quelqu'un qui à loupé trois fois le bac et qui à bifurquer...devenue à l'époque...institutrice puis directrice d'école...
Les professeurs sont déjà de niveau bac + 5 avec la masterisation. C'est déjà pas mal en terme d' "élite" il me semble.
RépondreSupprimerPayer pour avoir le droit de passer un concours quel qu'il soit est tout à fait inégalitaire. Tout le monde doit pouvoir accéder au concours et ce, quel que soit sa catégorie sociale.
Enfin, je ne parle pas forcément de difficulté du concours. Mais du programme de révision qui (en histoire-géo notamment)recouvre des périodes et/ou des disciplines qui ne seront jamais enseignées car pas au programme du secondaire.
Elooody: hop, je trolle pour ma dernière réponse.
RépondreSupprimerBien sûr que le professeur doit savoir des tas de trucs qui ne seront jamais enseignés! Surtout ceux de lettres et d'histoire-géo...
On veut des fins lettrés, de vrais cultivés, de grands lecteurs, des passionnés par Napoléon, des amoureux du Moyen-âge qui vont dans les cryptes romanes pendant les vacances et tout et tout! Que diriez-vous d'un instituteur qui ne connaitrait que le programme de sa classe ?
Vous avez raison.
RépondreSupprimerMais à ceci près qu'on ne demande pas à un instit de connaître les programmes du secondaire et qu'il aura à enseigner toutes les disciplines du CP au CM2.
Un prof d'histoire-géo aura à enseigner de la 6ème à la terminale, nous sommes d'accord là-dessus.
Sauf que faire plancher des candidats sur des thèmes qu'ils n'enseigneront jamais, il me semble que ce n'est pas leur rendre service puisqu'il leur faudra alors tout reprendre de A à Z pour être en phase avec le programme réel.
Elooody, les instituteurs doivent avoir fait des études universitaires et ont appris des tas de choses qui leur seront inutiles, si on va par là.
RépondreSupprimerJe reviens sur ton d'évaluation en fin de licence pour ceux qui se destinent à l'enseignement. Une sorte de "voyons voyons, montre un peu ce que tu as retenu de tes études qui soit exploitable dans l'enseignement." Est-ce que c'est une idée proposée par un syndicat d'enseignants, aussi ?
Tu as raison, je dis juste que le programme de préparation des concours (instits ou profs) est souvent éloigné de ce qu'il sera vraiment vraiment quand l'heure sera à la pratique, et je trouve ça dommage.
RépondreSupprimerPour cette histoire d'évaluation, aucune idée, ça m'est venu comme ça en discutant avec toi ;-)
Finalement on se dit TU hein Suzanne?
Supprimeralors , ce n'est pas vraiment nouveau tout ça . j'ai passé ma maitrise de maths en vu d’être prof en 77 , pas le capes car il y avait 5% de reçus en maths ; nous n'avions aucun stage en classe et donc , nous étions lâchés devant les élèves sans formation pédagogique . avec ma maitrise je n'ai fait que des remplacements (mais je n'ai pas à me plaindre car en maths j'ai toujours eu du boulot) . et je m'en suis sortie en apprenant sur le tas (pas très beau comme expression en l’occurrence). (témoignage d'un dinosaure de 58 ans!!)
RépondreSupprimerVous avez raison... Mais cela reste quand même des situations précaires et absurdes je trouve...
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