J'irai brûler en enfer...

Et j'en tremble d'avance.

Surtout après la lecture du commentaire qu'"un chrétien" a laissé sur ce billet:



J'attends maintenant celui de Torquemada himself.

Amen.


Vous aimerez aussi

62 commentaires

  1. Dans ce cas, dis toi que pour te consoler, t'auras plein de gens tolérants sympas et ouverts qui seront avec toi et que tu te farciras pas la #manifdelahonte là bas!!!

    RépondreSupprimer
  2. sont de plus en plus tarés ces versaillais

    RépondreSupprimer
  3. Tu as écrit chrétien mais sans doute voulais tu dire crétin ;)

    RépondreSupprimer
  4. Ha bah j'te paierai une mousse. Parait qu'il y fait chaud :.)

    RépondreSupprimer
  5. On est vraiment bien entouré entre une morano qui veut trier les livres dans les bibliothèques et les écervelés de la manif pour quelques uns.
    Une résurgence des talibans ?

    RépondreSupprimer
  6. DROIT DE RÉPONSE

    Vous devriez réfléchir à ces questions anthropologiques au lieu de ricaner bêtement.

    L'époque se voulant post-chrétienne retourne à des valeurs pré-chrétiennes, c'est-à-dire à des valeurs barbares au sein où les Romains utilisaient ce mot il y a deux mille ans. L'infanticide, ce n'est qu'un avortement qui a lieu un peu plus tard, faute de capacité technique à tuer l'enfant dans le ventre de la maman.

    Les femmes tuaient leurs bébés avec le même argument que les abortistes aujourd'hui ("je n'ai pas le smoyens de le garder etc"). L'infanticide n'a reculé qu'avec le christianisme à travers les hospices et les institutions comme celles fondées par Saint Vincent de Paul, permettant aux femmes d'abandonner anonymement leur enfant à la naissance.

    Les bébés d'aujourd'hui n'ont pas la chance qu'avaient les enfants non désirés dans le passé.

    De plus que pensez-vous de la « sélection pré-natale du sexe » (la préférence pour un « fils ») qu'on observe de plus en plus grâce à la « technique » médicale ? Quand je vois ces horreurs, je pense que nous méritons de disparaitre en tant que civilisation.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Commencez par réviser vos définitions de fœtus, embryon et enfant et on en reparle.
      Et puisque vous me posez une question, je vais y répondre: je suis contre la sélection prénatale. Content?

      Tiens! Et sinon, votre commentaire était tombé dans les spams!
      Comme quoi...

      Supprimer
    2. Alors là, je ricane quand je lis de pareilles absurdités ! mais je suis sûre qu'on peut être chrétien sans être crétin... quoique...

      Supprimer
    3. Je parlais bien sûr des absurdités du comm' pas de ta réponse Elo ;)

      Supprimer
  7. Eh bien...
    1- Est ce que c'est mal de vouloir faire l'amour sans avoir d'enfant et s'abstenir de relations sexuelles pendant les périodes estimées fertiles ?
    à cette question, l'Eglise répond non, vous pouvez. Donnez "Ogino" ou "méthode des températures" en cinquième prénom à votre enfant que vous accueillez comme un don de Dieu. Vous pouvez utiliser ces méthodes naturelles mais attention, dans un bon état d'esprit qui ne vous empêchera pas de considérer tout de même que la procréation est la première vocation du mariage chrétien.
    - Est ce que c'est mal de prendre la pilule ou de se faire poser un implant ?
    Ben oui. Contre indication spirituelle, ma fille. Faut pas.
    -Diaphragme, spermicide, capote ?
    Pareil. faut pas. On tue les petits spermatozoïdes, qui meurent en poussant des petits soupirs de désespoir (oukilé le bel ovule, oukilé ?)

    Donc, la position de l'Eglise sur la contraception ne changera pas, ne PEUT pas changer. Il n'y a pas à discuter d'un dogme religieux, c'est comme ça. Ce qui change, s'est la sévérité des pères de l'Eglise vis à vis de ses enfants qui fautent. On ne les condamne plus aussi fortement, on pardonne, on admet, on s'adapte.

    Maintenant, voyons voyons... du côté du respect de la vie et du droit de l'enfant.

    Est-ce qu'on peut laisser mourir à la naissance un enfant qu'on présumera lourdement handicapé, incapable d'une vie autonome ? La réponse légale est oui.
    Est-ce qu'on peut avorter d'un foetus dont on sait qu'il sera très lourdement handicapé ?
    La législation diffère selon les pays européens, pour ne parler que de ceux-là.
    Est-ce qu'on peut tuer à la naissance un bébé dont la mère ne veut pas, parce qu'elle a été violée par exemple ? La réponse légale est non. Peut-on avorter de cet enfant alors qu'il était encore foetus, la semaine prévue avant la naissance ? Oui, non ? Deux semaines avant, deux mois avant ? En France, on peut jusqu'à la limite de viabilité du foetus. En Espagne, on pouvait jusqu'au dernier jour de la grossesse.
    Même si on est athée et pour l'iVG sans justification pour toutes les femmes, on est quand même obligé d'admettre que l'avortement interrompt une vie en devenir. L'oeuf fécondé, l'embryon, le foetus, ils ne sont pas que l'idée qu'on s'en fait.
    Si vous provoquez un accident de voiture et qu'une des passagers fait une fausse couche, vous lui devrez des indemnités, l'enfant à naître étant considéré comme une personne par la loi. On peut avoir des cas de conscience par rapport à cela et se donner des bornes morales, ou demander des bornes légales : est-ce que tuer un embryon de quelques semaines, c'est moins grave que tuer un foetus à la limite de la viabilité ? Il n'y a aucune qualification, distinction légale de ce que sont un embryon et un foetus, et je ne crois pas qu'il y ait un moment biologique précis où l'embryon devient foetus.
    .
    En tout cas, on ne peut pas demander aux croyants d'évoluer sur cette question, même si nombre d'entre eux recourt discrètement à l'avortement quand la petite dernière de quatorze ans se retrouve enceinte. ça reste un péché.
    Et ceux qui ne croient pas à l'enfer ne pourront pas y aller. Tant pis pour eux.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Suzanne, même si je suis globalement d'accord avec vous, il me semble qu 'il y a 2 ou 3 trucs à revoir dans votre com' :
      1) " l'enfant à naître étant considéré comme une personne par la loi" : NON ! Pour ça il faut être né vivant et viable ; le fait qu'un automobiliste ait été récemment condamné par le Tribunal correctionnel de Tarbes ne change pas la jurisprudence.

      2)" En France, on peut jusqu'à la limite de viabilité du foetus.." : Non.
      En France, l'IVG c'est jusqu'à 14 semaines d'aménorrhée ; l'IMG, sur décision médicale (et collégiale : il faut l'avis de 2 praticiens) est possible jusqu'au terme de la grossesse.
      (Et de toute façon, c'est quoi la limite de viabilité ? En fonction de quel plateau technique disponible ?)

      3) Grosso modo, le stade embryonnaire correspond à l'organogénèse jusqu'à la 8ème semaine de grossesse ; après ça, les organes étant constitués, ils se développent : c'est le stade fœtal.

      Supprimer
    2. Oui en effet. Quand on sait qu'un grand préma de 5 mois à 9 risques sur 10 de ne pas survivre, on est vraiment en droit de s'interroger.

      Supprimer
    3. Je sais très bien que les chrétiens ne changeront pas de position. Mais que l'un d'eux viennent ici pour que Dieu ait pitié de moi, ça me fait rigoler!

      Supprimer
    4. Malavita, dans les cas de viol, ça passe en avortement thérapeutique, non ?
      De toute façon je ne pinaille pas... Je dis juste qu'il n'y a pas de moment où ça deviendrait mal de tuer un embryon-foetus-enfant. Par ailleurs, je suis pour l'ivg dans certains délais que je reconnais bien arbitraires... La limite de viabilité aussi, c'est une valeur arbitraire, comme le dit Elodie,.. L'avortement à l'Espagnole (on reconnait automatiquement le cas de détresse psychique et on pratique des avortements de foetus viables) me trouble autant que la sévérité dont on a fait preuve envers la malheureuse qui avait congelé toute une fratrie de nouveaux-nés.

      Supprimer
    5. Finalement, le point commun entre nos commentaires, c'est que l'IVG n'est pas, n'a jamais être et ne sera jamais un acte banal et anodin.
      Le cas de conscience se pose toujours.
      Contrairement à ce que pensent celles et ceux qui sont contre.

      Supprimer
    6. Désolée pour les coquilles... Mon prochain com, je le dicte à mon téléphone intelligent.

      Supprimer
    7. Suzanne,

      "Je dis juste qu'il n'y a pas de moment où ça deviendrait mal de tuer un embryon-foetus-enfant."
      À la limite si on pouvait définir le moment où un fœtus est susceptible de souffrir (physiquement), ça fixerait un seuil au delà duquel on devrait écarter l'IVG ; a priori ce n'est pas possible avant le 3ème trimestre.
      (de toute façon, à ce stade-là, les avortements se font sous anesthésie générale et celle-ci affecte aussi le fœtus)

      Supprimer
    8. Une anesthésie générale affecte de toutes façons n'importe quel organisme vivant... Donc...

      Supprimer
    9. Oui. Je crois que j'ai une position terriblement banale sur le sujet, et je me place du point de vue de l'enfant: mieux vaut ne pas vivre quand on n'a pas été désiré, même si quand on l'a été ce n'est pas toujours top non plus. La mort n'est qu'un bref instant, mais sur des foetus bien avancés en âge, j'éprouve de la tristesse à l'idée qu'on va les endormir. Je n'ai pas regardé en vain tous les merveilleux reportages où l'on voit la minuscule créature rose qui suce son pouce et écarte ses doigts de pieds tout mignons. C'était mon quart d'heure "laissez venir à moi les petits nenfants", et aucun sentiment religieux ne m'habite, c'est pas l'souci.

      Supprimer
  8. Bonjour Elody,

    Mais que de violence ces gens de droite sont capables ! Que cela soit littéral ou même physiquement, voici encore une preuve de ce que la peur profonde ancrée chez cet individu peut engendrer de mauvais.
    Hallucinant de voir la violence de droite ! Et dire que nous nous sommes retenus autant entre 2007 et 2012, en fait on aurait dû brûler l'élysée pour être en adéquation avec la leur.

    Car il en a l'air convaincu de son idée et rien ne pourra lui en déroger, à part peut-être lui faire prendre conscience que lors de ses masturbations nocturnes adolescentes, il a lui aussi, au moins une centaine de fois, été le protagoniste d'un génocide de masse, juste avec sa petite kékette.

    ...un chrétien ? Que dieu ait pitié de lui oui ! Car Dieu a sûrement pitié d'avoir des disciples si peu humain et si peu ouvert à l'autre.
    Quel mensonge que la bonté enseignée tous les dimanches ! ou quel piètre chrétien, il n'a rien compris à sa religion le c$n.

    RépondreSupprimer
  9. Si la droite , UMP ou FN , réussissent à prendre le pouvoir avec un soutient populaire assez fort alors ils n'hésiteront pas à démanteler tous les acquis du féminisme .....
    Le droit à l'avortement , le mariage pour tous , ce ne sera que le début de la régression ....... Intégristes chrétiens et intégristes musulmans sont déjà complices pour ce combat réactionnaire et obscurantistes ....... En fait il s'agit pour eux d'abolir le concept même d'égalité de droits entre les citoyens ..... Ils veulent bâtir une société inégalitaire avec des hiérarchies de sexes , de genres , de races , de richesse ......

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je plains les chrétiens de gauche...

      Supprimer
    2. ça existe chrétiens de gauche? (J'ai un doute) ;)

      Supprimer
    3. http://chretiensdegauche.com/

      Supprimer
    4. Mais oui ne faite pas d'amalgame entre croyants et extrémistes de tout poil.

      Supprimer
  10. Je n'aurai pas de pitié pour toi, et puis de quel droit cet avorton ose parler pour moi ?

    Signé : Dieu

    RépondreSupprimer
  11. Une bonne guerre moi j'vous dis ma p'tite dame . C'est vrai que c'est beaucoup mieux de tuer les pères et les mères en devenir plutôt que des embryons . C'est sans doute pour cela que les évèques et les curés allaient bénir les soldats qui partaient au front...dans les deux camps..;on ne sait jamais.
    Etripez vous en choeur mes frères si vous voulez gagner votre paradis. mais si par malheur vous avez fauté, si votre épouse ( votre amie encore pire) s'est fait avorté alors là vous ne passerez même pas par la case "limbes" pour rendre visite à votre avorton pas baptisé, ce sera directement l'enfer . Non mais!
    Même si les limbes ne font plus partie depuis 2007 de la doctrine catholique je me demande où sont partis tous les enfants "privés de Dieu" qui y étaient.
    La foi a ses raisons que la raison ignore. Dieu a bon dos et ceux qui interprètent sa parole n'ont pas pitié de lui.

    RépondreSupprimer
  12. Et dire que Dieu a créé l'homme à son image ! Je serais quand même curieux de voir la gueule qu'il a !

    RépondreSupprimer
  13. Culture de mort d'une société qui se lave les mains de l'infanticide de masse... Honte.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci! Je viens de mourir de rire de non matin!

      Supprimer
    2. Oui , c'est plutôt la culture catho intégriste qui est une culture de mort puisque l'interdiction de l'avortement entraine la multiplication des avortements clandestins et entraine la mort de nombreuses femmes ...
      Mais , bien sûr ce sont de mauvaises femmes de mauvaise vie et qui donc mérite la mort et l'enfer promis par les cathos .....L'intégrisme catholique est une culture de mort .

      Supprimer
    3. Tous les intégrismes me semble-t-il...

      Supprimer
  14. Il y a aurait des chrétiens modérés, normaux, qui seraient pour l'avortement et des intégristes qui seraient contre ?
    Mais NON. C'est impossible qu'un chrétien soit favorable à l'avortement, en minimise le côté "je ne dois pas supprimer une vie" Que ce chrétien soit de droite, de gauche, de n'importe ou, c'est impossible. Retournez ça dans tous les sens, c'est impossible. Remplacez "chrétien" par "musulman" ou "juif", c'est exactement pareil.
    Ce qui est possible, c'est qu'un chrétien accepte que l'avortement soit légal et ne milite pas contre son abrogation. Qu'il fiche la paix aux autres, quoi. Et qu'éventuellement, il passe outre ses principes moraux si sa fille de treize ans, ou sa femme que la dépression menace, sont enceintes. Il choisira le moindre mal. Mais un chrétien ne peut pas être pour l'IVG, il ne peut pas parler d'un amas de cellules, d'un embryon parasite, c'est un non-sens.


    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Suzanne, Elodie,

      J'ai lu une statistique hallucinante dans le monde de ce jeudi, il parait que c'est 53% des catholiques qui sont pour la réforme et l'élargissement de l'IVG selon les termes du gouvernement.
      Il parait, là mon chiffre est approximatif de mémoire, que c'est moins de 40% des cathos qui sont contre cette loi !!!

      Comme quoi, il est facile de faire l'amalgame que j'ai fait moi-même je vous avoue, de croire que tous les cathos étaient plutôt anti-IVG.

      Ce mouvement a manipulé l'opinion, a manipulé son propre camp et les fait passer pour des malades.
      Hallucinant non ?

      Supprimer
  15. Michel: qu'un catho soit opposé à l'avortement pour lui et les siens ne signifie pas qu'il désire l'interdire à tout le monde. Aussi surprenant que ça puisse paraître, il y a des cathos qui supportent que d'autres ne le soient pas, cathos. Et qu'est-ce que ça peut vous faire qu'il y ait des catholiques ou des musulmans qui refusent l'avortement pour eux, et qui discutent de leur point de vue, ou même qui prient pour vous et votre progéniture à qui vous refusez de naître ?
    Non, les cathos ne sont pas des MALADES.

    Telle qu'elle vient de passer, la loi sur l'ivg me convient. Peu me chaut que les catholiques de la Vie, que l'Eglise et trente six mille religions la désapprouvent et manifestent dans la rue, du moment qu'aucune femme se découvrant enceinte sans désir de l'être puisse se faire avorter légalement en toute sécurité. Les méchants socialistes et les héritiers de Simone Weil ne viendront pas choper les nanas par les trompes de Fallope pour interrompre la vie sacrée de leur huitième enfant, cadeau du Seigneur, futur scout d'Europe et prêtre en soutane si Dieu le veut, et c'est très bien comme ça.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je crois que les 2 derniers coms de Suzanne résument tout à la perfection.
      Que les cathos prosélytent entre eux mais qu 'ils arrêtent d'interférer dans le débat public et laïc!

      Supprimer
    2. La solution que tu proposes étant d'ailleurs vraie quelque soit la religion.

      Supprimer
    3. Pierrot, j'ai bien reçu ton document, je penche dessus quand j'ai 4 secondes! Merci!

      Supprimer
    4. C'est juste la réponse à ta question, mais c'est trop long pour le mettre en réponse. Il paraît que la réponse est véridique!!!

      Supprimer
  16. Pour information.

    Hier la Cour constitutionnelle de Bolivie a rejetté la demande de groupes abortistes rêvant de dépénaliser l'avortement. Le juge bolivien Gualberto Cusi a déclaré: « L'avortement est un crime ». L'interdire « est une reconnaissance du droit à la vie », elle est fondée « sur le raisonnement selon lequel la vie doit être respectée dès la conception », et elle « respecte l'intérêt de la société ».

    Le juge bolivien Gualberto Cusi est un Indien Aymara, il a même ajouté : « Même les pierres parlent et sont vivantes. Si même une pierre est vivante, comment pouvons-nous ne pas protéger la vie d'une personne ? Nous ne pouvons pas aller à l'encontre de nos principes et de nos valeurs. »

    C'est l'illustration de ce que je disais il y a quelques jours, les sociétés se voulant "post-chrétiennes" (?) opèrent un retour à cette barbarie ancestrale qu'on appelle l'infanticide. Laquelle barbarie choque même les Amérindiens aujourd'hui, évoquant les principes de leurs ancêtres (« les pierres parlent et sont vivantes. »)

    Autre chose que je voulais vous demander depuis longtemps.

    Vous croyez certainement au « sens de l'Histoire » (Karl Marx). Que pensez vous alors de l'importante victoire pour la Vie en Espagne le vendredi 20 décembre, avec l'adoption d'un projet de loi limitant les conditions de l'avortement?

    Au Texas une loi a également restreint les conditions de l'avortement, permettant la fermeture d’au moins un tiers des avortoirs et interdisant l’avortement au-delà de vingt semaines. Les abortistes sont donc allés jusqu'à la Cour suprême des Etats-Unis pour tenter de la faire abroger.

    En novembre 2013 la Cour suprême a rejeté hier la plainte contre la loi du Texas par 5 voix contre 4.

    La cause de la défense de la Vie a nettement avancé en 2013. Là encore, où est passé le « sens de l'Histoire » (Karl Marx) qui anime généralement les « progressistes » ?

    N'est-il pas temps pour vous de commencer à vous interroger sur vos idées fixes ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vous étiez encore tombé dans les spams...

      Nous pouvons multiplier à l'envi les exemples de pays pro ou anti-IVG. Nous pourrions aussi nous interroger sur les positions pro et anti des pays dont l'Eglise n'est pas séparée de l'Etat et inversement. Ce sont des arguments sans fin.
      Quant aux Amérindiens qui voient de la vie (sans majuscule) y compris dans les cailloux, ce sont leurs traditions, ce ne sont pas les nôtres, ni les miennes. Je vous rappelle que l'évangélisation et la christianisation forcées de ces civilisations n'ont pas permis (au grand dam des Chrétiens de l'époque) d'annihiler toutes leurs traditions et coutumes ancestrales.
      Comparons ce qui est comparable voulez-vous?
      Le sens de l'histoire selon Marx, dites-vous? Déjà, si j'étais marxiste, ça se saurait. Mais admettons.
      Le sens de l'histoire selon Marx c'est aussi de considérer que les structures de la société, en apparence immuables, doivent changer.
      En ce sens, je suis d'accord. Et ce n'est pas parce que la religion voit en n'importe quelle cellule de la vie, de la conscience, et de la souffrance qu'on n'a pas le droit de s'appuyer sur la science pour démontrer le contraire.
      Vous et moi ne tomberons jamais d'accord et vous le savez bien. Vous êtes chrétien. Je suis athée.
      Nous sommes dans un pays laïc qui vote des lois républicaines et laïques. Que les chrétiens soient contre, c'est un pléonasme.
      Qu'ils souhaitent peser dans le débat est non-sens.
      Chacun est libre de s'exprimer et c'est tant mieux.
      Mais dans un pays qui fonctionne comme le nôtre, la parole religieuse n'a pas sa place dans le débat laïc.
      Pourquoi ne déménageriez-vous pas en Amérique du Sud ou en Espagne ou au Texas?

      Supprimer
    2. "la parole religieuse n'a pas sa place dans le débat laïc.
      Pourquoi ne déménageriez-vous pas en Amérique du Sud ou en Espagne ou au Texas?"

      Tiens, faudrait que je pense à sortir ça plus souvent à Mouloud qui me casse les burnes avec son coran. Hein Mouloud, et pourquoi tu ne déménagerais pas avec toute ta famille dans un des 57 magnifiques pays qui se réfèrent à l'islam comme source de droit et de spiritualité?

      C'est bizarre, souvent à gauche on n'hésite pas à sortir ce genre de choses à un chrétien, alors que pour les musulmans, on se met à tortiller des fesses, à twister des guiboles et interroger les gardiens de la bonne parole.

      Il est difficile de demander de la cohérence à ceux qui se réfèrent à une quelconque superstition religieuse, qu'il s'agisse de l'islam, du christianisme, de l'égalitarisme ou de l'antiracisme.

      Supprimer
    3. Heureusement, je n'incarne pas toute la gauche. Ouf! Car ici, vous ne trouverez aucune trace de tolérance variable avec les religions // le débat laïc. Aussi m'est-il arrivé de tenir ce même genre de propos avec tous les pratiquants de toutes les religions dès lors que leurs arguments religieux interférent avec le débat laïc.
      Quant à mettre dans le même sac les religions et l'égalitarisme ou l'antiracisme, pardonnez-moi mais je ne vois pas le rapport.

      Supprimer
  17. "la parole religieuse n'a pas sa place dans le débat laïc."

    Oh mais si, elle peut l'avoir, comme n'importe quelle parole. Mais elle n'a aucune légitimité d'ordre supérieur. La loi permet l'avortement, les croyants peuvent dire tout ce qu'ils veulent, mais celle qui a choisi de se faire avorter n'est pas obligée de prêter attention à cette parole. En outre, notre pays ne fait pas QUE rembourser l'IVG. Il aide aussi financièrement les femmes qui choisissent d'élever l'enfant, et ne les inquiète nullement, bien au contraire, si elles décident de le proposer à l'adoption.
    Il me semble que dans les limites de nos lois, la liberté de conscience, d'expression et de choix sont respectées.
    Ce serait juste mieux si la pilule, le stérilet et l'implant étaient remboursés à 100%.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Dans un débat laïc, je ne vois vraiment pas ce que vient faire la morale religieuse... Vraiment hein.
      Même si je suis d'accord avec tout le reste de ce que tu dis.

      Supprimer
  18. Dans le débat tout est bon puisque ce n'est que du débat. Il y a bien un parti chrétien démocrate, un parti des musulmans, pourquoi n'auraient ils pas droit de prendre place dans le débat politique ? Et puis, va donc séparer la morale religieuse de la morale tout court dans ce débat...
    Dans un pays athée, la religion ne peut s'exprimer. Dans un pays laïque, si. Une fois que les lois sont votées, chacun peut en profiter, et il faut rendre à César ce qui appartient à César, et ne pas emmerder ceux qui appliquent la loi de César donc, comme l'a dit Jésus qui était quand même un prophète de la laïcité, en son temps !

    RépondreSupprimer
  19. Les Etats-Unis sont un vrai pays laïc, pour deux raisons:
    - il n'y existe aucune religion d'État, que le gouvernement privilégierait.
    - toutes les religions sont libres et peuvent peser librement sur le débat public.

    La France est un pays laïciste, c'est très différent. Les religions y sont combattues dans l'espace public et n'ont pas le droit de s'y exprimer. Ce que Elooooody résume très bien en écrivant: "la parole religieuse n'a pas sa place dans le débat laïc." Si un Américain vous lisait, il tomberait de sa chaise !!! Votre phrase est proprement scandaleuse, si l'on y réfléchit. Et pourtant, c'est le discours officiel que vous vous contentez d'entonner. Donc je ne peux guère vous en vouloir.

    La véritable laïcité, c'est que toutes les religions puissent s'exprimer librement, sans que jamais le gouvernement n'en privilégie aucune. Exemple: les USA.

    Sous la monarchie, le catholicisme était religion d'État en France. Au cours du XIXº siècle, les catholiques français ont lutté pour un retour à la monarchie. Jusqu'à ce qu'en 1892, le pape Léon XIII dans l'encyclique "Au milieu des sollicitudes" demande l'initiateur aux catholiques français de se rallier à la république.

    Depuis lors ayant renoncé à la religion d'État, les catholiques français se contentent de se battre pour que notre voix soit entendue dans le débat public comme aux États-Unis. Oui à la laïcité (la vraie, à l'américaine) et non au laïcisme comme aujourd'hui en France.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "La véritable laïcité, c'est que toutes les religions puissent s'exprimer librement, sans que jamais le gouvernement n'en privilégie aucune. Exemple: les USA."

      Avec "God bless America" et le Président qui prête serment sur la Bible, vous êtes sûr qu'aucune religion n'est privilégiée?

      Supprimer