Ras-le-bol de cette campagne !
Je ne dis pas ça parce que je suis
de gauche (quoique…) mais parce que cette campagne nous offre chaque jour un
peu plus de dérapages verbeux, particulièrement du côté de la Droite Forte, ce courant qui, au
sein même de l’UMP, ne fait pas l’unanimité mais qui se débrouille assez bien
pour occuper médiatiquement le
devant de la scène.
Déchirée entre un soutien
inconditionnel à Jean-François Copé et une nostalgie désespérante vis-à-vis de
Nicolas Sarkozy, la Droite Forte vient de lancer une
pétition nationale pour le retour de son messie.
Messie qui, à l’heure où je rédige
cet édito, est en partance pour la Russie où il doit participer à une cérémonie
organisée par des milliardaires russes, au cours de laquelle seront récompensés "les
meilleurs investissements en Russie".
Mais revenons à la campagne au sein
de l’UMP.
François Fillon s’affichait il y a
quelques jours pendant le débat télévisé qui l’opposait à Jean-François Copé,
souriant, confiant, voire amical avec son adversaire.
Tous deux nous servaient du "mon am"» par ci, "mon copain" par là et ne semblaient
finalement guère s’opposer que sur la forme mais pas (ou très peu) sur le fond.
Sauf que voilà, la politique est un
univers impitoyable et JR Copé commence visiblement à taper sur le système de Bobby Fillon qui
supporte de moins en moins ses "coups
de mentons".
François Fillon aura mis le temps,
mais il sort finalement de ses gonds (mieux vaut tard que jamais) pour dénoncer
les "virages à droite" et la vision "caricaturale et
étriquée" que Jean-François Copé a de l’UMP.
Une fois n’est pas coutume, je suis
d’accord avec François Fillon.
D’autant plus qu’on vient
d’apprendre – et ce n’est pas une surprise je vous le concède – que notre brave
Patrick Buisson national vient d’apporter son soutien à Jean-François Copé dont
il salue, au contraire de François Fillon, "son
courage dans le combat des idées". Bon évidemment, Patrick Buisson
cherche à se caser...
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