Papa est en haut

Papa perché
Bon.
Donc le monsieur est toujours perché.

Et il attend que les assos de défense des pères soient reçues par le Gouvernement pour redescendre.

Romain et Iboux se sont exprimés sur le sujet. Leurs billets n'abordent pas le problème sous le même angle et je vous invite à aller les lires tous les deux pour vous faire une idée.
  • Romain recadre l'affaire en présentant le passif familial et judiciaire de Serge Charnay (puisque c'est ainsi qu'il se nomme) et quand on le lit, on a finalement l'impression que ce papa est davantage dans le coup d'éclat médiatique visant à contester une décision de justice que véritablement dans l'appel au secours pour faire valoir ses droits de père, lui qui a déjà été rappelé à l'ordre par la justice si j'en crois Romain.
  • Iboux, quant à elle, aborde le problème sous un angle tout à fait différent puisqu'elle l'élargit aux droits des pères en général. Que Monsieur Charnay ait raison ou tort, qu'il soit un bon ou un mauvais père, finalement on s'en fout pas mal. Et je dis "on" car je partage la position d'Iboux.
Car cette histoire de papa perché dans une grue a au moins le mérite de mettre en lumière certaines aberrations et contradictions de la justice des familles.

Depuis la nuit des temps, parce que la femme est "naturellement" une mère en puissance, la garde des enfants en cas de divorce lui est - dans la plupart des cas - confiée. Et parce que le père est un homme et qu'il est "naturellement" fort et viril, la justice lui a, pendant des lustres, nié tout instinct paternel et toute capacité de soins aux enfants.

Je sais bien que depuis quelques années, on essaie de favoriser la garde alternée, et heureusement!

Et on a tous dans notre entourage tous les cas de figure:
  • L'enfant qui ne voit son père que tous les 15 jours et 1 week-end sur deux. A l'ancienne. Comme pour la plupart des enfants de ma génération.
  • Le père qui ne voit pas ses enfants aussi souvent qu'il le souhaiterait parce que son ex est une relou
  • Le couple d'amis qui s'est séparé et qui s'est parfaitement entendu pour une garde alternée réglo à 50/50.
  • Le père qui a la garde exclusive de ses enfants parce que la mère est dans les choux.
  • La mère qui a la garde exclusive de ses enfants parce que le père est à l'ouest et que, parce qu'il est à l'ouest, il n'a qu'un droit de visite restreint.
Mais dans cette affaire, ce qui me chagrine, c'est le boulevard qui va être offert à l'association SOS Papa pour faire entendre ses positions masculinistes et réac (tiens, c'est marrant, Blogger me signale "masculiniste" comme un néologisme).

Car, si je conçois que les associations de pères sont indispensables pour apporter soutien et conseils juridiques aux pères bafoués et auxquels on n'accorde pas la garde alternée alors qu'ils en ont toutes les capacités morales, sensibles et légales, je ne peux pas défendre les associations comme SOS Papa qui s'est déjà illustrée par le passé par ses prises de positions franchement douteuses.

Ainsi peut-on lire sur le site de l'asso, ce genre de conneries:
Le "mariage gay" est une des dernières étapes d’un long processus conduit par le lobby lesbio-féministe pour obtenir les enfants qu’elles ne peuvent produire elles-mêmes entre elles.(lien)
Avant tout divorce ou séparation, le père est "le plus beau", "le meilleur", "la référence", "l’autorité", "l’exemple". Puis, brutalement et mystérieusement, du jour au lendemain, dès que la procédure de séparation ou divorce commence, ce même père (toujours le même) devient (ou même devrais je dire, "a toujours été") le "pire des incompétents en matière d’éducation des enfants", "le pire des violents", voir même "le pire des violeurs d’enfants". Et pourquoi tout cela? Simplement pour exclure ce père de la vie de son enfant, pour se venger de l’échec de la vie de couple, pour rompre définitivement tout lien avec le passé, pour maximiser la pension alimentaire et surtout pour retrouver une liberté totale …. une liberté d’adulte au détriment de la liberté de l’enfant. (lien)
Ce qui me dérange avec SOS Papa, c'est que cette association est en guerre. En guerre contre les femmes, en guerre contre les mères.

Le divorce est déjà en soi une forme de guerre. Et il me semble qu'affirmer que les femmes sont des sorcières féministes et égoïstes qui ne pensent qu'à elles aux dépends du bonheur de leur enfant ne va pas dans le sens de l'apaisement.

Je le répète ici, je suis favorable aux associations de pères. Et plutôt deux fois qu'une. Mais pas dans une perspective de combat idéologique contre les mères.

Et au cas où vous auriez des doutes, je suis favorable aux associations féministes étant moi-même féministe, mais je ne revendique pas une domination des femmes sur les hommes.
Et je n'aime pas l'idée qu'une association qui se prétend égalitaire et progressiste lutte pour plus de droits et une meilleure législation en culpabilisant telle ou telle catégorie de personnes.
Si cette affaire du papa perché permet au Gouvernement de plancher sur une meilleure politique familiale vis-à-vis du divorce, je suis pour.

Mais que SOS Papa devienne le porte-étendard de tous les pères bafoués, je dois avouer que ça me fait flipper.  

Vous aimerez aussi

77 commentaires

  1. D'un autre côté, quand on prend l'habitude de monter sur des grues, il ne faut pas s'étonner de se retrouver avec des enfants…

    RépondreSupprimer
  2. ...alors que c'est si con, les gosses...

    RépondreSupprimer
  3. Beaucoup de pères qui se sont battus pour la garde alternée changent d'avis après quelques mois de pratique. (J'ai vu un reportage éloquent à ce sujet, mais déjà un peu ancien, et je ne retrouve pas la source).
    Il vaut mieux ne pas demander leur avis aux enfants qui, sauf cas rarissimes, sont toujours contre le divorce.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah non, ne surtout pas demander leur avis aux enfants c'est clair!
      Par contre y a un autre truc qui me chiffonne: une mère qui ne se bat pas pour la garde de ses enfants est forcément une mauvaise mère, alors qu'un père qui fait de même, tout le monde trouve ça normal sous prétexte que Monsieur travaille ou que Monsieur n'a pas la "fibre"... Ça ça m'agace aussi tiens.

      Supprimer
  4. Sans parler des enfants pour qui personne ne se bat, et qui se retrouvent chez leurs copains de classe le week-end, avec leur sac de linge sale en direct de l'internat...

    RépondreSupprimer
  5. "Ça ça m'agace aussi tiens."

    Récemment, j'ai lu dans un journal:
    En Guyane, une collégienne sur deux a eu un enfant ou a été enceinte avant la fin de sa troisième.
    On voit ça pour des pays africains aussi.
    Je n'ai JAMAIS lu quelque part "dans tel pays, un garçon (ou un homme) sur deux est père avant l'âge de seize ans". Jamais.

    RépondreSupprimer
  6. La plupart du temps ce pourquoi se battent réellement ces pères c'est pour faire chier leurs ex. Les enfants, ils s'en foutent.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Sur quoi tu te bases pour affirmer un truc pareil?

      Supprimer
    2. C'est la répartition des tâches bien comprises : les femmes font chier pendant le mariage, les hommes après le divorce. Pas de quoi sauter au plafond.

      De plus, en général, les hommes paient des pensions alimentaires (y compris ceux qui font chier leur ex). Tandis que les femmes, hein, avec leurs paies pourboiriformes d'instit' à mi-temps, tu m'as compris tu m'as !

      Supprimer
    3. bon et puis le "truc pareil" euh... tu m'excuseras mais il me semble que tu connais ce genre d'histoire d'un peu bien loin pour qualifier mes dires de "truc pareil", non ?
      Tu as déjà eu à gérer un ex-conjoint père de tes enfants, toi ?

      Supprimer
    4. Je ne vais pas faire étalage ici de mon expérience personnelle. Je ne vais pas non plus en faire un argument. Je te demandais juste d'où tu tenais cette affirmation. Quant à "truc pareil", façon de parler Euterpe.

      Supprimer
    5. "Tu as déjà eu à gérer un ex-conjoint père de tes enfants, toi ?" (Euterpe)
      Et gérer un viol, tu as déjà eu à gérer un viol ?
      Et un père incestueux, jamais t'en as géré?
      Et la violence conjugale, tu l'as gérée comment ? Hein ? T'as aucune expérience de de type de gestion ? ? Non ? Non ? Non ?

      Ben d'où tu parles, et c'est quoi ton féminisme là ?

      Supprimer
    6. Je réagissais à la phrase "Sur quoi tu te bases pour affirmer un truc pareil?" que je ne trouvais pas spécialement respectueuse. Mais là où il y a léger froissage de respect, Suzanne se précipite sur la branche voisine pour laisser tomber son fromage type camenbert bien fait.

      Supprimer
    7. P'tain mais vous pouvez pas arrêter de vous écharper?

      Supprimer
    8. Pose la question à Suzanne. C'est pas moi qui la cherche.

      Supprimer
  7. bof, sur pas grand chose. Juste mon expérience personnelle (et celles de mes copines séparées ou divorcées avec enfants). Mais j'ai dit "la plupart du temps", je rapelle.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai bien lu que tu avais écrit "la plupart du temps", mais je réitère, je m'interroge sur les faits et les chiffres hein.

      Supprimer
    2. Tu as bien toi-même écrit "Je le répète ici, je suis favorable aux associations de pères. Et plutôt deux fois qu'une. Mais pas dans une perspective de combat idéologique contre les mères." c'est donc que tu entrevois très bien le truc.

      Supprimer
    3. Bien sûr je l'entrevois, c'est pour ça aussi que je ne parle que d'SOS Papa qui est l'une des pires assos du genre. Mais fort heureusement, elle n'est pas la seule asso d'aide aux pères. Je trouve dommage qu'elle soit la plus médiatisée car elle contribue à faire croire aux mères que tous les pères sont des gros cons.
      Ce qui est loin d'être le cas

      Supprimer
  8. Je signale d'ailleurs que les mecs qui sont montés sur les grues, ce ne sont pas des enfants de choeur. Le premier dit ne pas avoir revu son fils depuis deux ans et manifeste donc son « désespoir ». Mais on sait qu’il a été condamné à un an de prison en septembre 2012, dont quatre mois ferme, pour avoir enlevé son fils. Des violences avaient été exercées à cette occasion. L'enfant avait été retrouvé en Ardèche, trois mois et demi plus tard. Cet homme s'est donc vu retirer son autorité parentale, ce qui est prévisible.

    Un second père a alors escaladé une autre grue pour en redescendre quelques heures plus tard et déclarer à la presse que « malheureusement, la justice n’est pas impartiale, il suffit de prendre tous les chiffres sur les résidences et domiciliations des enfants, 80% des domiciliations sont remises aux mamans ». Or cet homme est accusé par son ex-compagne de violences conjugales et de mauvais traitement sur ses enfants.

    Généralement ces hommes sont des plaies qui se sont fait mettre à la porte parce que plaies mais comme ils sont des plaies continuent à faire les plaies après avoir été mis à la porte. Ils pensent que payer une pension alimentaire ça a BEAUCOUP PLUS DE VALEUR que de s'occuper tous les jours et tout le temps d'enfants de façon adéquate et positive sans s'en débarrasser en les collant devant la télé ou en en faisant faire les larbins de servce ( c'est cela le plan de ces pères avec les enfants). Ils placent l'argent = LEURS sacro-saintes petites pésètes pourraves au-dessus de tout et pensent qu'ils peuvent tout acheter avec.
    Les pères divorcés qui sont OK ne font pas ce que font ces types : s'accrocher à une grue et ce genre de singerie pitoyables. J'en connais des pères divorcés correctes. Ils se débrouillent pour trouver un statu quo avec leur ex et y arrivent.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est précisément ce que je dis: tous les cas de figure.
      Et je cite aussi Romain qui, dans son billet, met en avant les failles et le passif judiciaire de ce type.

      Supprimer
    2. Oui et moi ce que je dis c'est que quand un type instrumentalise son gamin sur une banderole, tu peux être sûr qu'il a l'intention d'instrumentaliser son gamin contre la mère.
      Un mec correct sait très bien comment obtenir une bonne relation avec son enfant malgré la séparation d'avec la mère.

      Supprimer
    3. N'y a-t-il pas eu par le passé (récent) tout de même des cas de mères ayant médiatisé le même style de cas? N'aurait-on alors pas pu dire qu'elle instrumentalisait son enfant?
      Non. Parce que quand c'est un père qui se bat (et je ne parle pas spécialement de l'affaire ici citée) c'est forcément 1) soit pour faire chier la mère 2) soit en instrumentalisant son enfant.
      Alors qu'on n'accuse jamais les mères de pareilles attitudes.

      Supprimer
    4. On n'accuse pas les mères d'instrumentaliser... Si, quand il y en a qui vont trop loin. Exemple: les accusations d'abus sexuel envers le père, de mauvais traitements de la belle-mère, quand tout le reste a échoué. C'est ainsi que les juges n'y attachent que peu de crédit (quitte à être un peu légers dans les cas où il y en a vraiment...).
      Mais on considérera comme simplement normal qu'une mère fasse n'importe quoi pour garder son enfant près d'elle, surtout s'il est jeune, et on aura moins d'indulgence quand c'est le père qui se démène.
      Le type sur sa grue n'est représentatif de rien du tout. C'est un violent.

      Supprimer
    5. Euterpe: les pères divorcés qui veulent s'occuper de leurs enfants ne sont pas, à priori, plus cons, plus mal intentionnés, plus mauvais que les mères.
      Et ne pas avoir eu à "gérer" (en fait, ce que je répondais, c'était surtout pour dire que je trouvais horrible ce mot de "gérer" appliqué à ces problèmes) d'ex conjoints, d'ex enfants, d'ex famille, ne vous interdit pas d'avoir une opinion valable, intéressante et éclairée sur la chose, c'est tout ! Smiley !

      Supprimer
    6. Cela m'intéresserait de savoir lesquels cas. Tu peux me les citer ?
      Si un père se bat, non ce n'est pas FORCÉMENT pour. Mais on n'est pas dans une société où les hommes se battent pour s'occuper de leurs enfants.
      Là pour le coup il y a assez de statistiques qui disent combien peu les pères se précipitent pour s'occuper des enfants s'ils peuvent les refiler à une femme à la place (ou les mettre devant la télé).
      Beaucoup d'hommes préfèrent se battre pour dominer. Et parfois cela passe par se servir de leurs enfants. Ceci est moins courant chez les femmes.
      S'il y a du machisme ailleurs, il y en a tout autant ici.
      Les masculinistes instrumentalisent d'ailleurs en général les enfants pour se réapproprier la domination de la mère. Et apparemment ces deux acrobates grutiers font partie de ce mouvement.
      Les pères corrects ne se font pas remarquer dans les journaux car les pères ne sont ni défavorisés ni discriminés par la justice.
      Là comme dans les autres domaines, on ne désavantage pas les hommes contrairement à ce que certain.e.s racontent. Pourquoi les hommes seraient-ils discriminés et désavantagés en tant que père et dans les autres domaines, non ?
      C'est du pipeau.

      Supprimer
    7. Je crois (je dis bien "je crois") que certains pères refusent de se battre pour la garde par exemple parce qu'ils savent que la justice aura plus facilement tendance à l'accorder à la mère "parce que c'est naturel pour une mère de s'occuper des enfants" et qu'elle sera "brisée" si on lui coupe une 2ème fois le cordon qui la lie à ces enfants (l'emploi des guillemets est volontaire vous l'aurez compris).
      Sur ce point précisément, je crois que les mères sont avantagées par rapport aux hommes.

      Supprimer
    8. Non c'est faux. Les pères ne veulent pas la garde des enfants.
      Et ce n'est pas parce qu'ils ont peur de ne pas l'obtenir. C'est encore une légende pour prendre les mÈres pour des connes.
      C'est parce que c'est très prenant un enfant. Si tu travailles tu dois le conduire quelque part pendant ce temps et aller le rechercher, s'occuper de son éducation, de ses fringues qui n'arrêtent pas d'être trop petites, il faut tout lui apprendre, le soigner quand il tombe malade, ce qui n'arrive pas qu'un peu.
      Il y a du boulot et les hommes ne veulent pas le faire.
      Ils ne veulent pas le faire dans le couple ou le moins possible, tu crois qu'ils veulent se le coltiner à plein temps ? Dans tes rêves !

      Supprimer
    9. Et bien je rêve que tous les pères ne sont pas comme tu le dis quand tu affirmes mordicus:
      "Non c'est faux. Les pères ne veulent pas la garde des enfants."

      Supprimer
    10. Dis donc Euterpe, tu serais pas en train de régler ton compte avec les hommes ?

      Parce qu'en plus de les prendre pour des jambons, tu fais des tartines de généralités...

      Dommage si tu es mal tombé, mais c'est un peu comme si je disais que tous les femmes sont des chieuses :o

      Supprimer
    11. @ Alex : le sujet du billet c'est pas "Euterpe". Si tu as un argument valable déballe-le au lieu de tes attaques ad hominen dont on se bat l'oeil !

      @ Elooooody : ce serait bien si tu te renseignais avant de juger : http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/civilisation-articles-section/civilisation/2579-le-lobbying-des-peres-des-grues
      Extrait : "Mais dans plus de 75 % des cas, les pères ne demandent pas la garde. « Et quand ils ne l’obtiennent pas, il y a une raison, nous dit une juge. S’ils sont déchus de l’autorité parentale, il y a aussi une raison, même si nous pouvons commettre des erreurs. » Et de faire partager son expérience : « Lorsque le père et la mère se disputent la garde, je pose la même question aux deux : votre enfant est malade et vous devez impérativement aller travailler, comment faites-vous ? Et le plus souvent, la mère a spontanément deux ou trois solutions possibles. Le père reste sec ou dit : ‘J’appelle ma mère’... Nous devons juger en fonction de l’intérêt de l’enfant... Il arrive que le père soit plus convainquant, mais c’est rare. » Autrement dit, l'absence d'égalité entre parents avant le divorce explique une partie des décisions des juges".

      A part cela, des pères qui demandent la garde de leurs enfants, je n'en ai jamais rencontré en ce qui me concerne. Toi ?
      Alors il y en a sûrement mais on ne va pas faire commme Suzanne et géneraliser sur un cas au lieu de voir que c'est plutôt l'exception qui confirme la règle, si ?

      Sinon à part cela, j'aimerais bien pouvoir donner mon point de vue ici sans me faire systématiquement agresser par tes ami.e.s. Ce serait quand même plus cool.

      Supprimer
    12. De plus tu ne m'as toujours pas donné de lien concernant les mères qui "par le passé (récent) [aurait] médiatisé le même style de cas", comme tu le supposes plus haut.

      J'ai un peu l'impression que comme Suzanne tu vois ausi les choses sur le mode gentil/méchant au lieu de considérer la réalité des rapports père/mère/enfants dans un contexte socio-économique général défavorable à celleux qui élèvent des enfants.


      Supprimer
    13. Bon Euterpe, on se détend. Je n'ai jamais ni jugé ni affirmé quoi que ce soit.
      J'ai posé des questions.

      Alors merci pour tes leçons, mais tes:
      "ce serait bien si tu te renseignais avant de juger"
      ou tes
      "tu ne m'as toujours pas donné de lien concernant les mères qui "par le passé (récent) [aurait] médiatisé le même style de cas", comme tu le supposes plus haut",
      ça va bien là.

      Tu craques = j'ai juste posé des questions c'est tout. Je te pose des questions et j'émets des hypothèses, tu me balances des liens mais je ne t'ai jamais promis des liens en retour, faut arrêter 2 secondes. Je sais également que je n'ai pas toutes les infos et je ne soutiens pas mordicus que j'ai raison seule contre tous.

      Je reste convaincue qu'il y a une inégalité de traitement 1) judiciaire 2) médiatique entre les hommes et les femmes dans les affaires de gardes de d'enfants.

      Tu cites un article qui dit que "dans 75% des cas, les pères ne demandent pas la garde". C'est vrai.

      Ma question, je la repose, c'est:
      Dans ces 75%, combien y a-t-il de pères qui ne demandent pas la garde parce qu'ils sont convaincus d'avance qu'ils ne l'obtiendront pas?

      Et arrête de me faire dire ce que je n'ai pas dit.

      Supprimer
    14. Ah, et j'ajoute aussi histoire que tu ne dises pas que je n'ai pas répondu à ta question, j'ai dans mon entourage (proche je précise) 3 hommes qui se sont battus, non pas pour une garde exclusive, mais pour une garde alternée, contre des mères qui voulaient seulement leur accorder 1 week-end sur 2 et la moitié des vacances scolaires au nom de l'équilibre de l'enfant (je précise que dans les 3 cas, les parents habitent à moins de 3 bornes l'un de l'autre).

      2 d'entre eux ont obtenu gain de cause.
      1 a perdu et voit sa fille quand Madame sa Mère est disposée à lui laisser (parfois en semaine, parfois, le week-end, parfois 10 jours d'affilée... Bref du grand n'importe quoi). Et comme il sait qu'il n'a pas son mot à dire, il subit le rythme imposé par son ex.

      Supprimer
  9. Tiens Sandrine d'A dire Elles vient de sortir un article encore plus radical que mes commentaires. Lisez-e c'est dans la blogroll !

    Je lui donne entièrement raison.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je viens de lire son billet et je suis aussi d'accord avec elle.
      Mais mon billet ne parle ne défend absolument pas ce père tu l'auras compris.
      Et moi aussi, je suis surprise qu'un seul coup d'éclat médiatique de quelques heures suffise à provoquer la réception par le Gouvernement des assos de pères comme SOS Papa.

      Supprimer
  10. @ Suzanne : moi ce que je trouve horrible ce sont les interventions croassantes, médisantes et malfaisantes.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Euterpe, allons, ce n'est pas grand-chose. J'épinglais ton emploi du verbe gérer et le fait que reproches souvent à ton interlocutrice d'en savoir moins que toi sur tout ce qui touche au féminisme ou aux problèmes des femmes, c'est tout. Réponds calmement sans chercher de la médisance là où il n'y en n'a pas.

      Supprimer
    2. Mais oui, tu es tout amour et bienveillance Suzanne, voyons ! Qui ne l'a constaté à maintes reprises ?
      Et surtout pas perfide ni mégalo non plus.
      Que tu connaisses ou non le sujet dont c'est ce qu'on cause, cela ne t'empêche pas de prendre parti illico presto s'il y a du ricanement à la clé et un plan venin à cracher ! Ce n'est pas "horrible ça. C'est "normal" étant donnée ton omnipotence de grande savante !

      Supprimer
  11. "le lobby des pères masculinistes"... pffff

    Mais si des pères veulent s'occuper de leur enfant, c'est qu'ils ne sont pas rebutés par l'intendance, la dépendance, le manque de liberté, le rythme pénible travail-course à la crèche, à l'école, et tout et tout... Pourquoi accuse-t-on ces pères là ?

    Même quand les parents sont emprisonnés, ils ont le droit de voir leurs enfants! comment se peut-il qu'un père essaie de voir les siens depuis des mois ou des années, et ne le puisse pas ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je réponds car je suis perdue et ne sais plus si ce com m'est destiné...
      Quand j'ai dit qu'SOS Papa était masculiniste et que paradoxalement ils voulaient aider les pères à récupérer la garde de leurs enfants ou juste un droit de visite, je parlais des arguments qu'ils affichent dans les éditos et autres publications de leurs différents sites

      Supprimer
    2. je ne connais pas SOS papa, en fait.

      Supprimer
    3. J'ai regardé leur site... oui bon.
      Si Nicolas passait par là, il pourrait te parler d'un blogueur, mort maintenant, Olivier P, qui vivait avec son fils set souffrait le martyre de ne pouvoir voir sa fille. Il en parlait tout le temps. Il n'était pas dans la revendication de pouvoir, mais dans l'amour blessé. (ça fait très roman photo ce que je dis mais c'est vrai..)

      Supprimer
    4. Un cas peut-être complètement inventé par le collectif de je-pleurniche-sur-les-cas-des pères-même-si-je-n'en-ai-jamais-été-un-et-ne connais-pas-toute-l'histoire-et-surtout-pas-le-point-de-vue-de-la-mère-ni-de-l'enfant voilà les arguments de la Übermutter toujours prête à défendre du macho irresponsable et infantile pendant que les mecs responsables et matures c'est tout juste si elle leur crache pas dessus.
      Les aufseh.... euh les caresseuses de trouducs c'est vraiment la plaie de l'égalité femmes/hommes. Sans parler de l'égalité mères/pères.

      Supprimer
    5. C'est méchant ce que tu écris là, Euterpe. Les blogueurs qui ont connu Olivier apprécieront.

      Supprimer
    6. Pour le coup, là précisément, je ne comprends pas pourquoi tu écris un truc comme ça Euterpe.

      Qui es-tu pour affirmer que ce que dit Suzanne c'est du mytho en barre?

      Supprimer
  12. Je vous préviens, ces Dames, que si vous continuez de vous écharper comme des harengères en laissant refroidir votre soupe aux vermicelles, je vais chercher Rosaelle ! Vous allez comprendre votre douleur, c'est l'homme qui vous l'dit…

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Cuis ta soupe toi-même si tu es un homme, harenger !

      Supprimer
    2. Et pourquoi pas repasser mes chemises pendant que vous y êtes ?

      Supprimer
    3. non pour tes chemises, il y a Suzanne. Elles les repasse avec sa langue, même.

      Supprimer
    4. Euterpe dans toute sa splendeur...

      Supprimer
    5. Didier, espèce de mâlocrâte au vocabulaire spéciste, gynophobe, et j'en passe... Je vous signale que je ne m'écharpe pas avec des dames. Je discute avec Elodie, je reprends (doucement, toujours doucement)nôtre débordante Euterpe et c'est tout.

      Supprimer
    6. (la soupe aux vermicelles est un abominable symbole sexiste, une allégorie du liquide séminal qu'il faut consommer sitôt émis pour ne pas perdre ses vertus fécondatrices )

      Supprimer
  13. (c'était mon dernier commentaire. Je regrette d'avoir parlé à Euterpe comme j'aurais parlé à n'importe qui).

    RépondreSupprimer
  14. Ah, si, j'ai oublié l'essentiel : le titre est très bien trouvé !

    RépondreSupprimer
  15. Papa est en haut
    Il fait l'édito
    Maman est en bas
    Et on l'entend pas...

    RépondreSupprimer
  16. Dans 75% des cas les pères ne demandent pas la garde, comme le dit l'excellent article des Nouvelles News.

    Et on sait pourquoi ils ne la demandent pas: parce qu'ils savent d'avance qu'il y a de fort bonnes raisons pour qu'elle leur soit refusée (en général pour des manquements précédents de leur part, avérés).

    Il n'y a donc pas à se poser la question de savoir pourquoi ces pauv'zommes seraient brimés. Ils ne le sont pas, c'est très rare. En revanche on sait déjà très bien pourquoi, preuves et statistiques à l'appui, ils ne peuvent y prétendre.

    Les travaux, statistiques, études sont nombreuses et toutes vont dans le même sens: quand les pères demandent expressément la garde, c'est d'abord et avant tout pour s'éviter le versement de la pension alimentaire. Et ils ne s'occupent pas directement de l'enfant, c'est en général leur mère qui en ont la charge, ou à défaut leur nouvelle compagne: ils se défaussent sur elles de leur responsabilité.

    Ce n'est pas le cas des femmes. Ce sont elles qui s'en occupent en premier lieu, et elles ont la plupart du temps un réseau de solutions alternatives en leur absence en cas de maladie de l'enfant, ou pour aller le chercher à l'école si elles travaillent: mère, parente, voisine, amie, baby-sitter, bien connues de l'enfant.

    RépondreSupprimer
  17. Floréale, je crois que la dernière génération de pères n'est pas comme ça. Enfin, de moins en moins. Et ceux qui ont vraiment envie de s'occuper de leurs enfants doivent être soutenus.

    RépondreSupprimer