Journée de la Résistance. Une ombre dans l'Armée des Ombres : Simonne Mathieu
- 27.5.16
- Par Elodie Jauneau
- 4 Commentaires
Si tu passes souvent par ici, tu connais déjà ma passion pour l'histoire. Aujourd'hui, Journée Nationale de la Résistance, je ne vais pas te raconter comment j'ai brillamment remporté le concours du même nom en 1993 (modestie oblige), mais juste te parler d'une femme que j'ai croisée dans les archives du Service Historique de la Défense : Simonne Mathieu.
Actualité sportive oblige avec le tournoi de Roland Garros, c'est le combo gagnant avec Simonne Mathieu.
Championne de tennis, numéro un tricolore dans les années 1930, troisième meilleure joueuse mondiale en 1932, elle remporte deux fois le tournoi de Roland-Garros en simple, en 1938 (année où elle réussit même un exceptionnel triplé, en s'imposant aussi en double dames et en double mixte) et 1939.
En 1940, elle intègre les Forces Françaises Libres en Angleterre, avec le grade de lieutenant, sous le matricule 70.000, et commande le Corps Féminin des Volontaires Françaises (CFVF) créé par décret le 7 novembre 1940.
En décembre 1941, elle quitte le CFVF pour le Service du Chiffre au Bureau Central de Renseignements et d'Action (BCRA) et rejoint le Général de Gaulle à Alger en 1943, aux côtés duquel elle défilera le jour de la Libération de Paris le 26 août 1944 avec le grade de capitaine.
Bref... Une grande dame comme aurait dit ma grand-mère.
18 destins du 18 juin: portrait de Simonne Mathieu
4 commentaires
Simone, une bien belle personne.
RépondreSupprimerPuis notre génération a eu Mireille Mathieu...:-)
Et ? Après cette présentation que n'importe qui aurait pu trouver sur Google, quand démarre votre billet ? Je veux dire : ce que vous avez à dire à propos de cette femme, ce qu'elle vous inspire, comment vous vous situez par rapport à elle, de quelle manière vous comprenez les différences entre son époque et la nôtre, etc.
RépondreSupprimerBref : à quel moment comptez-vous faire enfin œuvre d'historienne, à la façon de Marc Bloch et d'autres, en tentant de regarder le présent à la lumière de ce que vous savez, ou pensez savoir, du passé ? À moins que votre ambition "blogueuse" n'aille pas plus loin que de faire frétiller les Robert Spire, évidemment…
Mieux vaut frétiller qu'emboucaner le web telle une fonte de trottoir, évidemment...
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