J’ai la réputation d’être toujours en train de râler. J’assume et j’entretiens cette réputation, j’avoue.
Mais il m’arrive aussi de profiter des choses simples, de me mettre en "OFF" comme on dit, et d’être en mode gazouillis.
Ce week-end prolongé, j’ai gazouillé puissance 1000 en me sauvant littéralement de chez moi.
Après une semaine de Covid et quelques jours de télétravail, j’ai pris la poudre d’escampette.
Loin de moi les haters, les rageux et les frustrés du premier tour de la Présidentielle.
L’année dernière, quand je suis venue, tout était encore fermé à cause du Covid.
Cette année, je me suis vengée.
Dès vendredi, après m’être régalée avec un velouté de petits pois aux noisettes et aux lardons accompagné d’une tartine au chèvre, mozza et tomates séchées, je suis allée au Mucem visiter l’expo "VIH / Sida : l’épidémie n’est pas finie".
En sortant du tram place Sadi Carnot, j’ai mis 30 minutes à rejoindre le Mucem tellement y avait des trucs à photographier partout. J’adore cette ville.
L’expo du Mucem, c’est deux heures d’histoire sociale, culturelle, politique et médicale, indispensable et très émouvante. Une expo placée aussi sous le signe de la tolérance, de la solidarité et de l’entraide. Malgré la lourdeur émotionnelle de certaines archives, c’est une expo qui fait du bien. Et le Mucem, c’est vraiment un endroit magnifique.
En sortant, j’ai retrouvé Annie au Fort Saint-Jean que j’ai rejoint par la passerelle du roof top du Mucem. Lolo nous a rejoints au café du Point de Vue, place de Lenche dans le Panier. Il était à peine 17h, et on s’est dit que c’était l’heure du petit jaune. Tous les deux ont trinqué au Pastis, et moi avec un petit blanc du coin. Mais comme tous les blancs, il était jaune, donc j’étais dans le thème.
Mais il m’arrive aussi de profiter des choses simples, de me mettre en "OFF" comme on dit, et d’être en mode gazouillis.
Ce week-end prolongé, j’ai gazouillé puissance 1000 en me sauvant littéralement de chez moi.
Après une semaine de Covid et quelques jours de télétravail, j’ai pris la poudre d’escampette.
Direction Marseille, chez les Lolos.
Soleil, visites, balades, farniente, régalades culinaires, bonne humeur et gazouillis donc.Loin de moi les haters, les rageux et les frustrés du premier tour de la Présidentielle.
L’année dernière, quand je suis venue, tout était encore fermé à cause du Covid.
Cette année, je me suis vengée.
Dès vendredi, après m’être régalée avec un velouté de petits pois aux noisettes et aux lardons accompagné d’une tartine au chèvre, mozza et tomates séchées, je suis allée au Mucem visiter l’expo "VIH / Sida : l’épidémie n’est pas finie".
En sortant du tram place Sadi Carnot, j’ai mis 30 minutes à rejoindre le Mucem tellement y avait des trucs à photographier partout. J’adore cette ville.
L’expo du Mucem, c’est deux heures d’histoire sociale, culturelle, politique et médicale, indispensable et très émouvante. Une expo placée aussi sous le signe de la tolérance, de la solidarité et de l’entraide. Malgré la lourdeur émotionnelle de certaines archives, c’est une expo qui fait du bien. Et le Mucem, c’est vraiment un endroit magnifique.
En sortant, j’ai retrouvé Annie au Fort Saint-Jean que j’ai rejoint par la passerelle du roof top du Mucem. Lolo nous a rejoints au café du Point de Vue, place de Lenche dans le Panier. Il était à peine 17h, et on s’est dit que c’était l’heure du petit jaune. Tous les deux ont trinqué au Pastis, et moi avec un petit blanc du coin. Mais comme tous les blancs, il était jaune, donc j’étais dans le thème.
Parenthèse "sale pute"
Ensuite, on est rentrés avec Lolo en faisant une escale dans une boutique pour que je m’achète deux brassières. C’est un détail mais je vais t’expliquer pourquoi : comme j’en ai ras-le-bol que les gens ne me regardent pas dans les yeux ou me traitent de sale pute parce que j’aimerais pouvoir vivre sans soutif, j’ai cédé au diktat de la tranquillité dans la rue…Bœuf bourguignon, priez pour nous
Le soir, la moitié de Monsieur Fraises nous avait concocté un bœuf bourguignon totalement dingo.Ensuite, on a tenté un plateau TV mais on s’est endormis avant la fin du film comme des papis et des mamies.
Samedi matin, doucement mais sûrement, on a décollé pour Notre Dame de la Garde, la Bonne Mère qui veille sur Marseille.
Il y avait beaucoup de monde mais on est arrivés avant la foule. Le point de vue est légendaire mais quand on y est, c’est vraiment spectaculaire.
En redescendant, escale obligée au Four des Navettes, au pied de l’abbaye Saint-Victor. J’ai fait le plein pour les amis, les collègues et la famille et on est repartis tranquilles pour à nouveau nous glisser les pieds sous la table où Monsieur Monsieur Fraises nous attendait avec les restes de la veille, accommodés en mode trois étoiles.
Sur la route, on a un peu galéré parce que c’était le bordel aux abords du Pharo à cause du meeting de Macron…
Les calanques
Et après le déjeuner, on a filé en direction des calanques de Saména, des Goudes et de Callelongue.Je vais t’épargner le laïus sur les calanques mais… qu’est-ce que c’est beau !
On a achevé cette balade par un apéro au bar du Restaurant de la Grotte : un petit verre de blanc et hop ! On repart.
Tokyo, le petit chien des Lolos, était KO.
Sur la route du retour, escale pour acheter un petit Coteau d’Aix rosé.
Et hop ! C’est à nouveau l’heure de l’apéro et de la régalade. Et chez les Lolos, ça rigole pas : camembert rôti aux épices sur un lit d’écrasé de pommes de terre au lardons. La mourance gustative.
L'Origine du Monde
Comme on était bien plus en forme que la veille, on a enfin pu faire notre plateau TV : l’Origine du Monde, de Laurent Lafitte. Avec, en plus de Laurent Lafitte, Vincent Macaigne, Nicole Garcia, Hélène Vincent et Karine Viard, en forme comme jamais.C’est un film hyper dérangeant, totalement incorrect et cynique, mais hyper drôle. Consigne si tu as envie de le regarder : laisser ton 1er et ton 2ème degré au placard.
Fontaine-de-Vaucluse
Dimanche, on n’a pas traîné car on décollait pour Fontaine-de-Vaucluse avec le pique-nique. Mais attention hein : un pique-nique 4 étoiles lui aussi : des sandwiches avec du pain maison s’il vous plaît, et une Chouffe pour arroser le tout.On est arrivés avant la foule, car c’est un peu l’invasion touristique dès que les beaux jours arrivent. Alors, en bons touristes qui se respectent, on a fait la balade le long de la Sorgue à l’ombre des platanes sans doute centenaires. Arrivés en haut, elle était à sec, et comme il faut bien gueuler un peu, on a gueulé sur les gens qui escaladaient pour aller dans la grotte alors qu’il est écrit dans toutes les langues que c’est interdit. Mais bon. Passons. Les gens quoi.
Au retour, on s’est arrêtés Chez Philip pour manger (encore !) un chocolat liégeois pour moi et des fraises Melba pour les garçons. On aurait pu rester là des heures, dans la verdure ombragée, sur les rives de la Sorgue… abstraction faite du roquet qui aboyait toutes les 27 secondes et sa maîtresse qui lui répondait par un "chut", toutes les 27 secondes elle aussi.
En quittant notre goûter, on a pu constater que la foule était arrivée par cargaisons de centaines de gens.
Et retour dans la Maison Douce Maison pour une soirée pizzas (maison cela va sans dire) et île flottante, suivie d’un Trivial Pursuit couronné par une double raclée que j’ai infligée aux garçons.
Diesel, bientôt l'heure du départ
Lundi matin, on était en mode diesel. J’ai passé la matinée affalée dans le canapé sur la terrasse, au soleil, bercée par la clameur de quelques voisins, des oiseaux et des gabians, pendant que Monsieur Monsieur Fraises préparait le déjeuner. J’ai aperçu une valeur sûre dans la cuisine : un poulet rôti aux pommes de terre.Après-midi en mode barbapapa dans la même position que le matin…
Et puis…
17h, c’est l’heure du retour.
C'était sans compter le retard de 2 heures et 9 minutes de mon TGV qui m'aura fait rentrer chez moi à 23h30.
Mais qu'importe, ressourcée, pleine de vitamine D et de positive attitude, je bataille pour chasser de mon esprit ce qui nous attend le 24 avril. Il sera bien temps, dans l’isoloir, de faire un choix.
J’ai tenté de mettre de côté les horreurs de la guerre en Ukraine, de ne pas penser au travail ni à ma prochaine maraude.
J’ai fait une cure de plaisirs simples, loin de vous, loin de tout, et je suis déjà en train de planifier mon prochain séjour chez les Lolos, qui sont dans le top 3 mondial des meilleurs hôtes de la Terre et de l’Univers.
Le plaisir des choses simples, quoi.
Et si tu ne l'as pas déjà vu, je te conseille le très beau docu de France 3 "Il était une fois Marseille", disponible en streaming jusqu'au 5 juin.
16 commentaires
Concernant la descente auprès de l'eau : nous, les locaux, on y descend systématiquement. Pour nous, vaulusiens, c est un peu comme un pèlerinage annuel.
RépondreSupprimerCette rivière et tous ses ruisseaux, est la richesse de la Vallis Clausa (la vallée clause) qui arrose toutes les cultures jusqu'à Carpentras.
Comme les touristes s y cassaient la gueule régulièrement, on leur a interdit d aller au contact de l'eau. Sauf que celui a écrit le panneau à oublié de préciser que ça ne concernait pas les locaux ! 😂.
Ahahah. je vois bien le genre !
SupprimerTu as oublié de dire que Monsieur Monsieur Fraises avait mangé des fraises et fait chut à la suite de la dame qui faisait chut.
RépondreSupprimerAh oui. Mince 🤣
SupprimerLa gauche bobo dans toute sa splendeur, sublimée par un camembert rôti aux lardons...
RépondreSupprimerN'est-ce pas ?
SupprimerAprès la gauche caviar, la gauche claquos !
Alors, comme çà, tu as utilisé la passerelle entre le Mucem et le Fort Saint Jean vendredi après-midi ?
RépondreSupprimerNous nous sommes peut-être croisés parce que j'ai aussi fait la traversée au milieu de l'après-midi.
le moinde est si petit ...
Ça alors... C'est fou !
Supprimer[mode "vieux con" on :]
RépondreSupprimerIl y a des jours, quand on voit tout ce qu'on s'épargne d'épreuves en ne visitant pas les villes arabes du littoral méditerranéen, on se dit qu'on a bien raison de ne plus jamais, sauf cas d'extrême urgence, sortir de chez soi.
[mode "vieux con" off]
Vous êtes en forme, dites donc.
SupprimerN’avez-vous pas oublié "raciste" après "vieux con" ?
J’ai comme un doute 🤔
Ou comment se dédouaner de propos rances en ajoutant un "mode vieux con" ou un "c'est de l'humour" alors que c'est simplement du racisme décomplexé.
SupprimerIl va de soi que "raciste" est compris dans "vieux con" !
SupprimerD'autre part, je me constate en progrès, dans la mesure où je suis d'ordinaire qualifié de "nauséabond" et que, apparemment, je ne suis plus que "rance".
Heureusement, je reste décomplexé, ce qui est bien le principal.
Quelle est l'andouille qui a dédiabolisé Didier Goux ? Pour un peu, il sera au second tour.
SupprimerDÉCOMPLEXÉ seulement ! Pour la dédiabolisation, j'ai encore un long chemin à parcourir… un vrai Golgotha…
SupprimerPar exemple, je continue à me demander qui peut bien traiter de "sale pute" une femme sans soutien-gorge dans les rues de Marseille : je suis sûr que c'est très mal.
Alors c'était pas dans les rues de Marseille, mais l'an dernier à Paris Gare de Lyon, par deux gus d'une trentaine d'années. Mais je m'en souviens comme si c'était hier. Et si je puis me permettre une remarque au ras-des-pâquerettes : ils étaient bien blancs de peau. Blancs comme neige. Et BCBG d'apparence.
SupprimerA Marseille, on ne se serait pas permis. Nous avons la culture du beau tout simplement.
SupprimerEn plus, pourquoi se fatiguer à ouvrir la bouche pour articuler des sottises quand la vue peut réjouir sans effort.