C'était prévu hein...
Mais pas de quoi tomber de sa chaise non plus.
6 jours que je n'ai rien publié sur ce blog... Il était temps que je me remette au boulot comme dirait Nicolas.
Les salaires des patrons des grandes entreprises publiques qui gagnent plus de 20 fois le salaire de celui ou celle qui est en bas de l'échelle vont bientôt se cogner au plafond.
La belle affaire!
A la question: "Que vous inspire cet écart de 1 à 20?" posée à Louis Gallois par Challenges, celui-ci répond:
"C’est raide pour certains. Mais avec les 5 % de salaires les plus bas à 30.000 euros annuels dans un groupe comme le nôtre, ça ferait 600.000 euros. On peut quand même vivre avec 600.000 euros!"
En effet oui... J'imagine qu'à 600 000 € par an, on n'est pas à la rue hein...
Bon alors évidemment, il va peut-être falloir se calmer sur le boursicotage, la collec' de voitures de luxe, les bouteilles millésimées à 500 €, les thalassos à St-Barth...
Mais, tout comme on peut vivre avec 600 000 € par an, on peut aussi vivre sans les thalassos une coupe de Champ' à la main.
Enfin je crois.
Louis Gallois persiste et signe, donc.
En effet, en janvier dernier, à la question "Qu'est-ce qu'un salaire raisonnable pour un patron de votre niveau ? Je conçois qu'il faille des différences, mais quelles limites donner à cela ?"
Il avait déjà répondu:
"Ma rémunération est de 2,6 millions par an. Je trouve que c'est un salaire absolument incompréhensible par l'opinion publique. Je le dis franchement, on ne peut pas comprendre que quelqu'un gagne une telle somme quand on voit les difficultés. Je pense qu'il y a un effort de solidarité à faire. Pour mon confort personnel, je m'arrange en donnant une partie de mon salaire à des actions socialement utiles, mais je dirai que c'est du sauvetage individuel; je pense qu'il faut qu'il y ait une discipline et une fiscalité qui aide à cette discipline".
Lorsqu'il dirigeait la SNCF, Louis Gallois gagnait "10 fois moins. J'arrivais à vivre quand même [...]. Je ne suis pas contre une hausse de la fiscalité pour les plus hauts revenus."
Et bien, ça tombe bien car on y est
Non seulement le Changement c'est maintenant, mais la décence et la solidarité aussi.
Non seulement le Changement c'est maintenant, mais la décence et la solidarité aussi.
Et Louis Gallois de répéter une nouvelle fois:
"Je constate que je gagne dix fois plus qu’à la SNCF. Y a-t-il une telle différence de responsabilité? Je ne le ressens pas comme tel. Ma position personnelle, que je n’impose à personne, est qu’une rémunération comme la mienne est inexplicable à l’extérieur. A personne. Je règle ça avec ma conscience en faisant un usage socialement utile de ma part variable. Il me reste très largement de quoi vivre!"
Quant à la taxation à 75% des plus hauts revenus, il s'agit selon lui d'"une mesure de crise, où il faut que la solidarité s’exprime".
Le temps du "chacun pour sa gueule" est-il enfin révolu?